Keny Arkana
Face aux passions
[Intro : l'Algérino & Keny Arkana]
Hein Keny Arkana, L'algérino
Faibles hommes que les passions torturent

[Couplet 1 : L'Algérino & Keny Arkana]
La vie influe sur nos comportements
Ambiance malsaine sur la défensive que le ciel nous préserve de l'emportement
Trop de maladresse et ça se ressent dans mes agissements
Trop émotif, mes actes sont dictés par mes émotions
Comment garder son sang-froid quand elles prennеnt le contrôle ?
Quand la raison part en éclat, voudrait rеnverser ce que l'on prône
Et comment garder son sang-froid malgré le mal que les gens prônent
Iblis portant sa couronne et se pavanant sur son trône
D'un air paisible pointant sa fourche prenant un sale plaisir
Lorsque la colère nous aveugle comme amadoué par ses cils
Mon visage porte trop de marques, dur d'apparence à l'extérieur
Gratte l'écorce et tu verras un homme qui se détruit de l'intérieur
Déchirée au plus profond de mon être
J'fuis, j'cours des larmes plein la gorge car impossible de crier au secours
Ce que subit mon âme un tas de trucs, bien ou mal j'm'agrippe
La raison balafrée, trop facile de basculer

[Refrain]
Si faible face aux passions, notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Les émotions prennent le pas sur la raison
On se croit fort en fait on est trop faibles face aux passions
Notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Pourquoi tant de hargne dans nos lettres, tant de mal dans nos textes
Trop de crasse dans nos têtes
[Couplet 2 : Keny Arkana]
Chaque jour est un combat, un combat contre moi-même
Qui me malmène, qui veut ma mort car je me bats contre ma haine
Toutes ces pensées autodestructrices qui m'emmènent à ma perte
Ces doutes et ces sales résidus de ma mémoire qui me font mal à la tête
Ce monde est terne, me blesse, je ne peux le voir qu'avec haine
La rage est comme ma soeur peut être parce que j'ai grandi avec elle
Peut-on sortir des ronces sans séquelle cicatricée je ne sais guère
Si on s'égare, c'est peut être parce que la vérité s'est fait voler ses terres
A fleur de peau donc non venez pas me secouer
Je cherche la paix, j'ai peur car que ça se finisse en guerre ça se pourrait
Je suis ma propre ennemie, alors j'essaye de me détacher
Avant que cette corde autour du cou tout comme mes nerfs finissent par lâcher
Comme un vieux démon qui me hante oh seigneur aide-moi à vivre
Le présent sans arrière goût, sans attache entièrement libre
J'aimerais donner de la force aux miens pour la force de la plume
Quand le coeur parle avec amour pour essayer de dissiper la brume

[Refrain]
Si faible face aux passions, notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Les émotions prennent le pas sur la raison
On se croit fort en fait on est trop faibles face aux passions
Notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Pourquoi tant de hargne dans nos lettres, tant de mal dans nos textes
Trop de crasse dans nos têtes
[Couplet 3 : l'Algérino]
J'ai le sourire au coins des larmes, sentiment contradictoire
Une main posée sur le coeur, une autre posée sur une arme
Les pensées changent selon l'humeur, le goût de la vie, le moral
Des fois, tu as la rage et la niaque des fois la misère te dévisage
Des fois tu penses halal, des fois tu penses haram, que Dieu nous garde
Des fois je me comporte mal et par mégarde
Et ça me rend dingue et ça me torture, ça me ronge le cerveau
Un tas de choses qui me font mal et ça me rend nerveux
Entre les soi-disant potes qui clashent dans les moments difficiles
J'ai vu la misère me convoiter, mes soi-disant frères insensibles
J'ai compris que c'était chacun sa merde, j'aurais pu craquer
J'ai failli sombrer dans la haine, j'ai réappris à aimer
Responsabilité de narrateur de la vie
Si tu savais combien je contrôle mes émotions, mes dires quand je rappe
Tant de choses malsaines me taraudent, j'essaie de prendre le large
Parler de choses saines mais j'suis attiré par les émeraudes
Et y'a cet orgueil, ce regard arrogant qui ressort
J'essaie de le camoufler dans un manteau d'humilité mais c'est plus fort
On m'a tant rabaissé, traité comme de la merde
Maintenant on me considère mais si ils savaient que tout ce qui s'élève se rabaisse
Et y'a ces gens qui salissent ton nom mais d'abord que savent-ils de moi
Etaient ils là quand je passais des fins de mois difficiles
Atmosphère glacée, coeur froid, regard noir mais regarde-moi
J'ai croqué un peu de flouze et j'en veux encore plus
Et j'en deviens malade, mon âme est torturée
La vie, les gens, la rue risquent fort de me changer
Mon propre ami c'est moi même faut pas que je flanche
Je contiens mes émotions dans une feuille blanche, l'Algérino
[Refrain]
Si faible face aux passions, notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Les émotions prennent le pas sur la raison
On se croit fort en fait on est trop faibles face aux passions
Notre combat est perpétuel, on essaye de rester zen
Mais la colère nous ramène dans nos tourments
Pourquoi tant de hargne dans nos lettres, tant de mal dans nos textes
Trop de crasse dans nos têtes