[Intro instrumentale]
[Couplet 1 : Tengo John]
Toujours les mêmes enseignes, toujours les mêmes panneaux lumineux
La ville s'abandonne au plus vicieux, ouais, t'en apprends plus quand tu te rapproches du milieu
Putain quand est-c'que j'me casse d'ici ? J'tafferai pas jusqu'à la calvitie (jamais)
Le stress, la fatigue y participent, faut que j'décale d'ici, j'ai pas ma place ici
La vie m'a déçu, m'a blessé, je n'supporte plus d'être stressé
Je n'supporte plus d'être oppressé par les désillusions et les décès
J'suis plus qu'un solitaire, ordinaire, aussi fier qu'un coq où personne est solitaire
J'vois tout comme un film en noir et blanc, j'dramatise trop et c'est malaisant
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Mais malheureus'ment, j'reste méfiant, le regard défiant et déviant
J'le dis pas à mauvais escient, mais vos sujets d'discussions sont très chiants
Est-c'que c'est d'ma faute si vous m'ennuyez, bien plus qu'un temps pluvieux en juillet ?
Alors que mon bonheur s'enfuyait et cela sans bruit, le temps mes larmes essuyait
La parano me ronge comme des piranhas, contradictoire tel un pompier pyromane
J'espérais stopper la spirale, mais l'autre côté m'aspira
Celui qui me pousse à l'auto-destruction, boxe mon plexus et n'écoute que mes pulsions
[Refrain : Tengo John]
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
[Post-refrain : Tengo John]
La vie est un film en noir et blanc, j'dramatise trop et c'est malaisant
La vie est un film en noir et blanc, j'dramatise trop et c'est malaisant
[Couplet 2 : Prince Waly]
T'as entendu mon nom dans la messe, t'as entendu mon son dans la caisse
La nuit, les billets sont polycolorés, l'dealer est dans la cess'
Ici, les chiens nous sont muselés, tu joues les bouffons, amuse-les
Ils se promènent dans la ville, ils font du bruit mais ils ont la laisse
Un peu plus loin, y a les poupées, tu ne pourras pas les louper
Le malin, tu as écouté, le fruit défendu est goûté (6-6-6)
Son amour, elle l'a noyé dans la drogue, elle se voyait dans la mode
Mais le scénario a changé, le happy end, on a coupé
Every day, j'suis dans ma ville, seigneur, j'suis dans la file
Patiemment, j'attends mon heure, j'vois mon dossier dans la pile
En attendant, j'fais mes oignons, pour ma maman, j'fais du pognon
J'suis le bébé qu'on a retrouvé dans un panier sur le Nil
Entre les keufs et les drogués, y a d'la lumière comme à Kobe
Sur les panneaux lumineux, i' y a des images qu'on a collé
Sur le téléphone du client, i' y a des messages qu'on a codé
Sur le boulevard de la mort, i' y a des mères qui ont accolé
[Refrain : Tengo John]
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)
J'sais que j'prends les choses bien trop au sérieux, j'aimerais être plus posé, proposer mieux
Ma vie est un éternel saut périlleux (j'suis trop sérieux)