[Couplet 1 : Theo Skellington]
Elle date de mai 96 avec le nom de ma liaison
J'étais innocent et ignorant de mes futures lésions
En grandissant, j'ai encaissé des trucs en silence
Enfilant une carapace pour masquer tout mes sentiments
J'ai vite compris que l'être humain était une main
Tendue vers toi ou tendant son majeur quand tu ne pèse plus rien
Dans ce monde, il y a peu d'âmes charitables
Personne n'aide les clochards donc
Devenir cabochard devient inévitable
Vite c'est vivable, car on s'habitue à tout
On articule notre attitude, vite on ne s'anime plus d'amour
Vis-tu chaque jour la solitude d'un déprimé
Engendrant une folie pure, horrible et dure à exprimer
Assez figée dans ton esprit par le mépris
Celui que j'ai pu ressentir tant de nuits des autres alors j'écris
Ce qui me passe par la tête, pour oublier que le futur est flou
Et que je ne fais que fumer et roupiller
Tout y est, il faut que tu comprenne ces rimes en or
Qui disent que je ne supporte pas ce paquet de vis dans l'homme
Mais je fréquente tout le monde, j'ai des tords
Et j'espère vite que je m'en sorte
Je ne suis pas misanthrope, mon pote, non je suis pire encore
[Refrain]
On s'éloigne, on devient des loups solitaires
L'espoir se fait rare comme une foule solidaire
On se ferme dans un silence d'autiste
Peu à peu laissant place à la misanthropie
A la misanthropie, à la misanthropie
Car l'enfer, c'est les autres
Et sans faire les efforts
On s'enferme et s'efforce de tenir
Car l'enfer, c'est les autres
Et sans faire les efforts
On s'enferme et s'efforce de se nuire
[Couplet 2 : Spootnik]
Elle date de mai 87 avec le nom de ma liaison
Sous un clair de lune, quand la brume éclaire mon horizon
A tord ou à raison, funèbre est l'oraison
La vision reste funeste, par la fenêtre de ma raison
Bien loin de l'illusion, bien loin, et lorsque nos vies s'entrechoquent
Tout se déchiquette entre chaque saison
Les choses que nous combattions me semblent si lointaines
Renfermées à un degré que rien ne peut plus s'y prêter
Isolé lorsque tes prises de décisions te mutilent
Tant de multiples XXX quand la parole reste utile
Elle XXX avançant, chantant à tue tête
A la fois si futile quand on se parente face à la justesse
D'une tristesse engorgée, mais l'arme les dissimula
Misanthrope qu'on ne peut comprendre
Demande à XXX de XXX
Ici bas tout se confond, entre doutes et certitudes
Solitaire car on n'est jamais mieux servits que par sa solitude
[Refrain]
On s'éloigne, on devient des loups solitaires
L'espoir se fait rare comme une foule solidaire
On se ferme dans un silence d'autiste
Peu à peu laissant place à la misanthropie
A la misanthropie, à la misanthropie
Car l'enfer, c'est les autres
Et sans faire les efforts
On s'enferme et s'efforce de tenir
Car l'enfer, c'est les autres
Et sans faire les efforts
On s'enferme et s'efforce de se nuire