[Couplet]
Trop d’soucis dans l’cervelet, j’me sens bien que devant le micro
J’fais l’couplet par rapport au ter, j’crois qu’j’en ai mis trop
Viens faire un tour dans le un-trois, Marseille ça vit trop
J’suis pas sous litro, sous cocaïne, j’suis pas sous nitro
Pourquoi t’en dis trop si t’as rien fait ? Pourquoi t’en fais trop ?
Ouais qu’est-c’t’en dis gros ? Beaucoup rêvent d’être bandits professionnels
Toujours opérationnel, pour l’biff’ occasionnel, trop d’chocs émotionnels
Le cœur glacé, quand y’a pas d’tunes l’affaire est classée
L’argent c’est comme les problèmes, faut savoir où les placer
Le shit et l’ter ont remplacé les clopes
Ça joue au poker comme XXX, ça mise tout avant le flop
Entre potes et salopes on sait même plus qui est qui
Beaucoup trop baissent la culotte, et marchent avec des béquilles
J’me fous d’savoir t’es qui, tu m’respectes, j’te respecte
J’rappe le mode de vie infecte et si t’as pas compris, inspecte
J’détecte le vrai du faux, trop sont faux pour de vrai
On sait qu’chacun a ses défauts et qu’chaque défaut a son degré
On sait qu’on devrait faire les choses correctement
Dis c’que tu penses ouvertement quand tu vois qu’le mec te ment
Forcément, t’es cramé, à cause du survêtement
Quand tu tombes y’a ceux qui t’aident, et ceux qui rient bêtement
Honnêtement, j’essaye donner le meilleur de moi même
Et j’m’en fous complètement si c’que j’raconte est la même
Car c’est toujours la même qu’on vit, toujours les mêmes qu’on fie
Histoires de tunes, histoires de baise, à soi-même on s’confie
Dans la confusion, c’qu’on a conçu n’est qu’illusion
Sous perfusion sur l’terrain pour une meilleur vision
Visionnaire, déterminé comme un missionnaire
J’me sers d’un dictionnaire, envoie l’instru j’lui nique son air
Mais nique sa mère, si j’suis vulgaire, sous Buzz L’éclair
J’fume et j’crache mes glaires, j’espère avoir été clair
Pas besoin de tunes pour te plaire, certains gars sont des michtos
Tu vois plus clair après un ter quand tu t’lèves tôt
C’est Kamikaz poto, beaucoup parlent dans mon dos
C’est pour les trafiquants à moto, avec des kilos dans l’sac à dos
J’compte pas refaire le rap, seulement l’aromatiser
Dans la merde j’ai baptisé, la flamme j’l’ai attisé
Cherche pas à sympathiser, j’suis là pour traumatiser
Le R.A.P, j’ai dérapé mais pourtant j’ai pas tisé
Le bonheur s’est déguisé, le bitume est bien aiguisé
Quand on tombe, on s’relève, sans jamais s’épuiser
On revient en puissance, pas besoin d’être pistonnés
Trop d’MCs sont en manque d’essence, et s’mettent à siphonner
On sait qu’on est dans l’rap et dans l’shit on est
On met l’bon nez, peu m’ont donné, sans oublier j’sais pardonner
Au quartier j’suis abonné, comme une plaquette j’suis tamponné
Un gros pare-chocs pour tamponner, encaisse le choc ou tape au nez