Paroles de Poignée de Punchlines de Nem's[Couplet unique]
Si j’reste ici j’irai nulle part
J’irai nulle part
Faire un choix dans la vida c’est difficile pour la plupart comme s’regarder dans le miroir
Mon passé dans le tiroir
Mon avenir dans la pocket tant que j’reste honnête j’ai pas d’histoire
J’m’énerve j’sais plus qui croire
Des fois je sais plus qui t’es
Toi et moi on différent
Stop il est temps d’se quitter
Une défaite ou une victoire tous les soirs j’traine avec mes coéquipiers
On a trop hésité ouai
Du mal à communiquer
Nos rêves sont illusoires j’ai peu d’frères illuminés
J’me perds mais que faire j’en ai aucune idée
J’pillave j’finis pété
J’divague car l’avenir irrite mec, l’impression d’être à dix milles mètres alors qu’tout est millimétré
J’ai vu le jour se lever
La nuit tomber
Les ténèbres se soulever
Y’a des traitres dans le périmètre qu’y méritent qu’on les prennent à coup de pieds
Déter quand j’écris je texte à aucun moment j’fais ça pour le blé
Mais j’me voie au volant d’un Série 7 de BMW, on aime la vitesse depuis gamin
Dès le matin j’étais agité
Désormais je suis attiré par les p’tites fesses de ces catins
On connait tous
La tristesse et le chagrin
L’ivresse, on se disperse dans ce labyrinthe, où la haine
Et l’amour se marient bien
J’disparais comme un magicien ou un africain dans la nuit noire, j’y crois
Mais si je reste ici j’irai nulle part
Aujourd’hui j’me métamorphose pour ma pire espèce, triste et patient
J’suis vide mais marrant
J’ai b’soin du rire de mes parents
Trop sont stupides donc j’boie la potion du druide
J’fais des gros sons qu’tu kiffes
J’veux des cochonnes du biff car
Faut être fortuné
C’est hors sujet mais ça pass’rait crème j’me voie bien avec une femme très belle mais
J’sais pas quand et ça m’énerve, l’avenir frère ça m’effraie, j’ai
Besoin d’m’aérer, j’suis en ébullition
Les trucs bidons ça m’a gavé donc arrêtez
Tous veulent le million
Mais y’a qu’des coupeurs de citrons
Des loosers, des pigeons
Dans agneaux, des lions, des bisons
J’mets les écouteurs, j’fais un pilon
La fumette m’adoucie
J’pense à ma mère elle m’a nourrie
Elle a tout fait, elle m’a tout dit
Dans ma tête ça tourne c’est la toupie
J’pense à la haine qu’on s’approprie
Face à l’horreur on s’accroupie
Le fond d’nos cœur il s’appauvrie
Etouffé par la routine j’suis stressé
Oppressé, par les hommes d’états c’est des pédés
Dans un drôle d’état j’suis inquiété
J’suis ivre et j’traine j’ai pris du bide
Vu la vie qu’je mène
La vie ça vaut pas le prix du cuivre faut suivre le peu d’personnes qu’on aime, gros
T’es pas dans les Sim’s rien n’est virtuelle tu t’fais vite tué dans une p’tite ruelle
Personne, personne n’est la si tu saignes y’a personne gros y’a degun
Y’a degun et c’est très bien
Hey, car j’préfère être seul qu’avec des chiens
Le mélange est dilué
8-4 t’es situé
On fait acte de présence chaque action c’est le destin
Palpations par la nationale, qui représente la nation
J’suis pas un chenapan ouai j’vous promet monsieur l’agent
J’ai un logement, un boulot même si l’soir j’boie au goulot
J’fais abstraction d’tous ces tourments
Qui m’donnent la rage à Gattuso
Pour la retraite faut cotiser, merci ça fait plaisir
On n’reçoit que des cadeaux
Les immigrés ils sont jetés à l’eau
Ya pas d’je t’aime pas d’ti amo
Dans la vie j’y vais piano, piano
J’écoute pas Rihanna mais Luciano
J’suis au bord de la seine comme un Parigo
J’écris quand le ciel est gris
J’veux mes clips c’est rapido
Habité dans le Tennessee
J’me voie dans le Texas ou à Vegas
J’m’égare mais je fais gaffe
A tous les gens que je côtoie
A tous les gens que j’écoute
Entre les rire les pleurs et les doutes
J’suis plongé dans ma dimension
Mes gars sont assis dans l’fond du club mais n’sont pas si gentil dans l’fond
Ils s’excitent quand ils font du buzz, j’les esquives
J’écris sur le son du reuf, j’préfère vivre dans l’ombre que m’torde la tête dans vos dissension
On va séduire ta bicth en tongs
J’espère que t’a pris en compte, hey
On va réussir car y’en a trop peu qui arrivent dans ce monde
Cynique j’vie ma vie ça rap ça kick
J’essaie d’éviter d’être archaïque comme un asiatique qui parle de sa civilisation
Ça djiminique à fond
Dès qu’ça parle de biff
J’suis déter j’m’acharne je kiffe
Quand un d’mes frères massacre le beat, hey
Tous les soirs on vadrouille
Un jour on va prendre la foudre
Que ce soit ici ou à Santa Cruz
J’mets du Biggie, j’prends ma rouste
J’réfléchis pas mais j’pense à tout, hey
Laisse-moi tout seul ne me rend pas fou
J’paye ma clope pour être sûr de bédave
J’pense au l’Espagne quand j’mets la sauce andalouse sur mon kebab
Bien sûr qu’on dérange
Car on a montré qu’on fait l’taff
Vu s’qu’on prépare
On va faire d’la pure patate
Si tu crois qu’j’ai plus d’panache
D’mande à Yeba, el renardo, Dico, Malik, Melis, Nitronar que des vrais gars
Ça veut faire des dégâts
Dans les règles de l’art
Ambitieux que des perles rares ce n’est que la première paire de baffes
Faut qu’tu t’éloignes des gens qui se servent de toi
Veulent te tirer vers le bas, jamais ils ne s’arrêteront
Jamais on la fermera quand j’regarde la terre monde
J’pense à ma ville pleine de bombes tout s’effondre en quelqu’secondes
Puis j’me détends quelque fois en inhalant
J’veux revoir et rendre fier ma mère j’m’imagine au firmament
J’observe la terre comme ce p’tit gamin
Innocent qui oublie ses caprices en rigolant, le temps passe mega vite
Ancré dans une mécanique on est des ignorants
On est des ignorants
Ouai on n’fait qu’obéir aux gens qui ont du pouvoir parce qu’ils ont des sous
Comme dit Loutch le monde est fou
J’ai au moins un bon défaut
Toujours vouloir cracher mon dégout
Hey, j’arrive au stud’ y’a qui
Y’a nid’ au mixte tips il taffe sur des grosses boucles
A priori on les fuck tous, hey
Ça sent la drogue douce et la bonne bouffe
Yakitori, rouleau de printemps, moi c’est Nem’s, j’vous passe le bonjour
J’devais placer Babar
Mais j’ai été assez bavard homie
J’profite, j’traine avec oggy et les cafards
Quelques lascars prêts d’la gare fument la frappe de Ketama
On est tous cramé, rabat j’rêve qu’on s’taille à Kech-marra

Big up à départ uno
Big up à Wild Skecth pour le graphitti
Et à tous les frérots qui suivent