Sinik
Sous culture
[Paroles de "Sous culture"]

[Couplet 1]
Tu es l'image de la violence, on la conservera
Y a plus de haine au fond d'ta bouche que mille concerts de rap
Tu représentes tous les médias, l'hypocrisie pensante
Tous ces bourgeois qui restent entre eux, qui parlent de vivre ensemble
Sur les plateaux, ça joue les chauds jouissant d'une forte écoute
Dans la vraie vie, tu portes plainte, jamais, tu portes tes couilles
Tu fais partie de ces victimes, ta vie : une grande misère, te faire du mal ou t'insulter serait te rendre vice-ser
Tu sais la France s'appelle Antoine, Karim ou N'Golo
On ne pourra jamais s'entendre, ni toi, ni même Naulleau
Tu n'as pas d'cœur, comment parler avec un tel glacier, joue pas le mec irréprochable, on a le même casier
Je représente c'que tu détestes : Banlieusards, paire d'TN
Moi, je ne passe que sur Skyrock et j'encule RTL
Pour les Lepen, tu n'es rien d'autre qu'un étranger de merde qui rêvais d'être bien plus Français que les Français eux-mêmes

[Refrain]
Je viens des endroits cachés qui sentent le cachot, j'préfère l'amour d'une banlieue fâchée qu'celui des fachos
Je suis l'image de tes cauchemars, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc
Juste ma plume et l'piano, message au Français : "Surtout, ne tombez pas dans l'panneau, sans vous offenser"
Je représente c'que t'aimes pas voir, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc

[Couplet 2]
Dans mes chansons, je ne triche pas, tu sais, mon cœur te parle, on juge un homme à ses valeurs, pas sa longueur de barbe
Ne me vois pas comme un barbare parce que je crains mon Dieu, tu dois être seul et tellement triste, au fond, j'te plains, mon vieux
Le musulman est ton cauchemar, tu crains la nuit, dit-on, tout est d'leur faute, le temps qui passe et même la pluie qui tombe
On ne sera jamais les mêmes si tu compares les chants, j'suis dans l'espoir de rassembler, toi, tu sépares les gens
J'ai un label et des bizness, je fais mes p'tites affaires, si un d'mes fans est fan de toi, dis-lui qu'il nique sa mère
Tu prends des liasses à la télé, nos pères, dix balles dans l'heure, si j'te compare à nos darons, t'es juste un sale branleur
Tu passes ta vie à nous salir, rien que tu casse les burnes, sauf que la rue, c'est pas CNews, rien que tu rases les murs
Tu veux le trône et la couronne, jouant le rôle du maître, t'es juste bon à foutre la merde comme un vieux troll du net
[Refrain]
Je viens des endroits cachés qui sentent le cachot, j'préfère l'amour d'une banlieue fâchée qu'celui des fachos
Je suis l'image de tes cauchemars, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc
Juste ma plume et l'piano, message au Français : "Surtout, ne tombez pas dans l'panneau, sans vous offenser"
Je représente c'que t'aimes pas voir, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc

[Couplet 3]
J'ai grandi là, j'me sens Français, y a comme un goût d'rupture, j'suis venu te dire c'que j'en pensais, moi et ma sous culture
Toujours les noirs et les Arabes, toujours ce thème glacial, l'odeur du sang te donne des ailes, tu sens la haine raciale
Incitation à la violence, t'es dans les pires délits, tu es la preuve qu'on peut être bête et pourtant lire des livres
Les chaînes d'info sont hystériques, tue comme un tir d'élite, te lèchent le cul, n'ont plus d'estime, que des Christine Kelly
La haine de l'autre : un fond d'commerce, rien que tu prends des billes, ils appellent ça des grands débats, moi, juste des grands débiles
J'suis à l'image de mes ancêtres, j'fais la guerre nu-pieds, si tu savais comment j't'emmerde, toi et ton frère Ruquier

[Refrain]
Je viens des endroits cachés qui sentent le cachot, j'préfère l'amour d'une banlieue fâchée qu'celui des fachos
Je suis l'image de tes cauchemars, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc
Juste ma plume et l'piano, message au Français : "Surtout, ne tombez pas dans l'panneau, sans vous offenser"
Je représente c'que t'aimes pas voir, un passé troublant, mon blaze "Thomas Idir", ni vraiment noir, ni vraiment tout blanc