Vald
Lune
[Paroles de "Lune"]

[Intro]
Nouvelle métaphore, le seum, quand tes gars sûrs t’évitent, la foule, pour vesqui les dégats, suce des bites

[Couplet 1]
Okay, yo
J’suis morose ces temps-ci, défensif et tranquille sans pitié
J’vois des gens sanglants qui s’en vantent, d’autres faisant semblant d’s'impliquer
Mes cent mille soucis remplissent mon temps libre, mes talents languissent
Mais vas-y, facile d’mimer l’bon faciès depuis qu’j'ai grandi
T’es fasciné, j’suis fatigué
J’sais pas si c’est symbole de charité
Les deps sur ondes pour l’respect d’la parité
Nez fariné, j’ai pas d’idée pour la morale frelon, j’suis narguilé
Chaque soir : chacun sa voie certains s'font plastiquer
Mais qu’est-c't'en penses ? C’est blessant nan ?
Mes descendants
Meurent devant des vidéos de toxicos qui baisent en bande
Les passants pensent que j’fais la gueule, que j’suis pas sympa
Mais qu’ils s’en souviennent longtemps
Y’a qu’cet instant ou j’fais pas semblant
L’étape s’enclenche, ma vie noircit au fil des taffs qu’j'engrange
Des tartes, j’en mange donc j’baise l’inconnu comme les taxes en France
Tapes en cinq, pour les frappes sans manches, les 'tasses enceintes
Les cartes en main, je rappe en vain, le cul dans l’501
Mes histoires d’amour n’ont pas d’début, non pas d'dessein
Je feins, je fuis, je feins le fin du fin, j’fais des histoires sans fin
C’est dérisoire frangin si j’suis débile à temps plein
Moi, le territoire j’m'en branle, c’est comme les pillaves sans d'main
Ouais, y’a qu’la mélodie d’ton triste sort
Qu’immobilise le soir, toi et ton égoïsme, soit
Donc viens pas m’voir si tu délaisses tes remps ou perds tes repères
Ouais re-fré pépère, tant qu’tu remplis la caisse de retraite
[Interlude]
Mais alors quoi, tes parents doivent crier à t’en croire
Tu crois qu’t'es au-che mais des p'tits cons, y’en a des milliers avant toi
Mais alors quoi, tes parents doivent crier à t’en croire
Tu crois qu’t'es au-che mais des p'tits cons, y’en a des milliers avant toi

[Couplet 2]
Okay, eh
J’dégaine un seize sévère, avec un air précaire
J’ai des airs d’Osiris : le phallus en l’air bétér
L’MC d’l'enfer s’élève, j’péra, t’en perds tes lettres
Ray Charles en perd ses verres, Michel Collon persévère
Comme un voyeur, j’matte les cul d’jatte en dèche de guêtres
Les gens sincères, enfin qu’ont l’air de l’être
Les cons s’insèrent dans les converses de mes compères
À découvert, comme si parler d’chattes à cœur ouvert, c’était normal
Israël s’torche le cul avec la morale
J’ai honte de parler d’drame en Nike, AirMax et Kaporal hein
Arrête, j’ai pas l’temps pour faire un personnage
J’préfère fantasmer sur mes politiciens cleptomanes
Imaginer finir sans leur partie pectorale
J’ai rien contre Dieu mais j’me touchais pendant la pastorale
Quand j’suis fonce-dé, j’vois des arcs-en-ciel quand les chattes s’en mêlent
Laisse-moi faire la gueule, j’t'ai d’jà dit, j’ai pas l’temps d’plaire
J’rappe sans thème, baisse la tête quand les blarfs t’engrainent
L’âme en paix Grand Theft Anal à fond quand les dars' s’absentaient
Tu sens qu’ça blague pas, partouze des morceaux d’barbaks
Tu jettes des fleurs quand tu comprends ap façon Pakpak
T’façon, j’finis seul avec ma bite dans l’pire du pire
J’envoie l’même bonne nuit pour tout l’monde, j’fais pas dans l'peer to peer