VOIX 1 Tu vois la fille la bas?
VOIX 2 Ouais ouais je vois
VOIX 1 Tu t'approches tranquille, tu la distrait, elle parle, discussion, moi je vois que c'est bon, j'arrive, je tire le sac, et si tout se passe bien on se revoit dans 10 minutes à la Pierre
VOIX 2 Ça marche OK
VOIX 3 (Akhenaton) Oh ça va, la forme? Oh j’espère que vous allez pas arracher le sac à la femme la-bas
VOIX 1 Ah non pourquoi?
VOIX 3 (Akhenaton) Vous savez pas qui c'est? Attends je vais te raconter son histoire
Joan était un ange magnifique, une crinière noire montée sur une parfaite plastique
Tout le monde se retournait sur son passage, homme ou femme, c'est dire qu'elle était fatale
Ses parents des gens aisés la suivaient à l'école, ils ne recevaient que des éloges
Et toute jeune, il l'avaient inscrits à la danse classique, très vite la petite s'est révélée fantastique
Si bien qu'elle devint espoir au ballet, promesses de gloire, rêves, tout s'est emballé
On voyait en elle l'étoile qui brille dans la nuit noire celle qui fait briller le B à Broadway
Seule ombre au tableau, elle fréquentait un petit con qui se faisait appeler Marco
Il servait dans un café au centre, ne pensait qu'à sortir, et traîner avec une bande de branlots
Alors un jour Joan vint demander à son père de l'autoriser à travailler il dit
"Si c'est ça que tu veux, prends ta chance, mais pas au détriment de l'école ou de la danse"
OK, elle taffait le soir après les cours, dans le café ou son loser chéri servait des coups
Tout ça pour rester au cotés de son faux mec, elle traversait la vie comme une comète
Et un soir où elle était seule, au service, deux clients pénétrèrent dans le café avec une sale gueule
L'un deux lui dit "J'me voix bien avec toi!" L'attrape par la taille elle crie "Mais ça va pas!"
Réflexe, elle lui envoie une claque et couru vers le portable pour vite appeler Marc
[Tonalité] Personne répond, elle monte aux escaliers pour aller raconter ça au patron
Il lui dit "C'est rien, ces deux ivrognes sont pas dangereux, et s'ils bronchent je les cogne"
Quand il est descendu, les deux gars étaient partis, "Tu vois Joan" rassuré "J'te l'avais dit"
Elle finit son service à deux heures, un peu d'appréhension, coup d’œil, la rue était déserte
Elle à marché cent mètres jusqu'au parking, sur le capot de sa tire, les deux types étaient assis
L'un deux se leva, il tenait une batte, et lui dit "Chienne, Allez mets toi à quatre pattes"
Joan recula, tout à coup, la batte fendit l'air, lui explosa le genou
Elle chuta à terre le second la chevaucha, "Tu vois j'tavais dit maintenant j'suis avec toi
Et tu t'en souviendras toujours ma chatte" Il sorti un tournevis et lui tailla la joue droite
Elle hurla si fort que des voisins la virent, vinrent en courant, et les autres prirent la fuite
Dans le sas de l’hôpital [Ambulance] elle s'évanouit tellement qu'elle avait mal
Ses parents en pleurs, perdus, son copain Marco, qui sait, personne ne l'a revu
Séjour à l'hosto, douleur et déprime, elle en sorti tant bien que mal accro à la morphine
Exit la danse et les études, elle dut trouver un job, pour se faire deux trois thunes
Elle à commencé à servir des verres dans un bar minable, entre soûlards et pervers, soirs interminables
Six mois que tout roulait, jusqu'à ce jour ou elle l’aperçu accoudé
Il se tenait là à reluquer les boules des femmes des autres
Elle faillit vaciller se retint à la porte
C'était bien lui non, pas de doute, ce putain d'enfoiré qui lui a taillé la joue
Elle approcha lui faisant face, et lui dit "Monsieur voici le 12 ans d'âge"
Il répondit "J'ai pas commandé ça pétasse, alors steuplé discute pas et maintenant tu te casse Ok?'
Elle fit un petit pas en arrière, tout à coup, elle attrapa une fourchette et lui planta dans le cou
La suite à deviner n'est pas dure, 8 ans entre quatre mur
On dit qu'elle à terrorisé la centrale, d'autre que c'est une malade mentale
En tout cas la voici sous tes yeux mon gars, et bonne chance si tu veux lui arracher son sac
Approche et vois ce qui t'attends si tu piges pas, ce qui est écrit dans son cou, "StreetLife"
Plein de gens s'inventent des histoires
La sienne ne sort pas d'un grimoire
Sa vie se lit sur son visage
Un nom y est écrit streetlife
Plein de gens s'inventent des histoires
La sienne ne sort pas d'un grimoire
Sa vie se lit sur son visage
Un nom y est écrit streetlife