Akhenaton
Kamikaze
[Couplet 1 – Akhenaton]
Si seulement j’avais eu ton épaule quand l’air a éraflé mon écorce
Et je parle des conséquences, rien à foutre des causes
C’est pas les compétences mais c’qui germe sur les bancs de l’école
Comprends ma position est l’origine de c’poison dans mes proses
Refaire les choses, la vie prend mon regard et le fronce sous le destin me pousse
Dans les fosses, survis avec des pierres et des frondes
Entre tempe et amorce, moral à deux doigts de la tombe
La foi m’a donné la force dans le ciel teinté d’humeur sombre
Vécu dans l’essence, quinze ans entre allumettes et les cendres
Mes frères de peine pleins de haine voulaient maint’nant me descendre
Ironie du sort, j’ai vu les XXX
Je me suis retrouvé seul avec le mur dans mon dos pour me défendre
Debout sur la scène, mes yeux scrutaient la salle pleine
Dans mon cœur c’était vide, tous ignoraient l’ampleur de ma peine
Sueur, vertige, amer fruit de l’angoisse et XXX
Cailloux dans mes s’melles, la solitude est devenue ma gemme
Le personnage m’a rattrapé, a séché ma sève
Dans cette confusion malsaine, seule toi as vu ce sang sur mes lèvres
Tristement célèbre, non jeune triste et célèbre
On croit échapper à l’enfer en montant dans cet ascenseur qui s’élève

[Refrain – phrases scratchées]
From below I die trying like a Japanese hero
What ?
[Couplet 2 – Samm]
Du lever d’rideau, dernier acte, assis sur la scène
On essaie d’avoir du r’cule sur les marques, la vie nous assène
On mord comme tous, car tout l’monde vient d’quelqu’part
Une chanson douce raisonne comme une paire de claques
On s'remémore c'qui reste car c’que le temps nous a volé
Parti avec le chant des sirènes, Hardnock life abonnés
Toujours là à s’plaindre comme il est facile de passer à coté
De millier de fous rires lorsque le cœur est harponné
On voit plus les sourires, non que des filets de bave
Sur des croix serrées défilées on voit qu'des idées de barges
Donc, on traverse les valets du mépris avec une seule chose en tête :
Comment parer la traîtrise ?
Mais lorsqu’elle vient d'nous même, on s’perd à chaque fois un peu plus
La foi : un refuge, cette voix que la poisse me refuse
Seuls dans nos coins à scander une poésie abstraite
On s’affaiblit, rongés par le sérieux du comédie amère
On pensait avoir des principes et des valeurs
Mais ceux-ci s’effritent vite au fil de nos sombres manœuvres
Victimes de nos vices, on fit le son de la peur
Restés en marge d’un système qui nous dompte, sous force à admettre
Que plus rien ne s’ra pareil, on vit avec la crainte et cette haine stérile
N"espérant même plus qu’le temps la balaie

[Refrain]