[Refrain](x2)
Ceci n’est qu’une modeste page tournée, index corné
Un texte, écris amer, poussière de galaxie
Jungle urbaine plein de cages fournis
Où le cash se remet, qui veulent devenir un sale pousseur de laxiste
[Couplet 1 : Shurik’n]
Mon amertume consume le yin en moi, le bitume miroir vite diffuse
Le pâle reflet d’ombre aux abois, rivé au radeau de la méduse
Usé, l’espoir s’émousse sans croyance
Et j’croyais que l'temps qu’il y avait de la vie, y en avait à outrance
J’croyais qu’on était un, au-delà des mondes, des planètes
Face au démon d’Seth se démenant au milieu d’un flot de pensés
En quête d’une éclaircie qui sauve souvent les sévères
J’croyais qu’on était un, et humble devant l’univers
Avec ou sans prières, le temple stellaire, sous le dôme céleste
On se déleste, sans rien, dès mate on s’déteste, on se délaisse
Seul le verre brille, sous le bleu terrestre, nous voilà teste
Et ce texte cuit la chaire des déçus, quand l’envie prend le dessus
Cronos lâche la sentence et les hisse au-dessus
La voie lactée, où errent ceux qui las de jacter, sont passés aux actes à la hâte
Mais pas la mater, j’croyais qu’on était un, une seule voix, une même voie
Même une fois, j’aurais voulu le voir et croire qu’on pouvait être roi
Mais le royaume est vaste et trop de castes s’y battent
Trop de casse, y a plus de place, trop de bourses aux abois
Trop de rêves prémonitoires dans le soir étoilé
Nos craintes enveloppées s'apaisent
Et j’modèle, comme la terre glaise, ma peur pour la dompter
J’croyais qu’on était un, qu’on trouvera en nous de quoi stresser
Qu’on cesserait d’blesser, le mal mille fois ressassé, renoncerait
Et qu’on se lancerait sans s’lasser sur ce sentier des sensés
P’t-être qu’une fois on serra un, qui sait, faut tenter notre chance
Peace
[Refrain](x2)
Ceci n’est qu’une modeste page tournée, index corné
Un texte, écris amer, poussière de galaxie
Jungle urbaine plein de cages fournis
Où le cash se remet, qui veulent devenir un sale pousseur de laxiste
[Samples]
Toi qui étais élevé parmi les étoiles indestructibles
Tu ne disparaitras jamais
[Couplet 2 : Akhenaton]
Face aux minces pensées, nos cœurs sont vastes
Bien sensés les écrits d’ancêtres, ces cris semés contre ceux qui semblent être
S’il stresse, m’embête, fin de siècle
J’ai ce sentiment que t’aimes envers Dieu sans dette
Fustigé par une langue de flamme
Les vérités rédigées par des langues de femme
Les bancs d’sable où s’échoue mes rêveries, espoir en grève gris pensé
Et landes saints scindées entre mystique et crèverie
Complexité d’l’existence, millions d’spirales
Et moi à genoux dans une étendue sans vie
A quoi ça rime une blanche barque sans rame
A rien, sinon comment peut-on parler d’une foi forte sans âme ?
Envoûté par l’azur, nuit persane, songe comment j’défie, au pied d’cette montagne
Une armées d’djouns, seul sans armes
Sans cérémonial, c’est tellement rare
C’est pas démoniaque celle lacédémonien de paroles avares
Nue d’avatar poésie basique vortesque, symphonie macabre
MPC noir un morbide orchestre
Les griffes du mal s’plantent dans l’décor
Mais comme jadis la vue Moïse : les villes trouées d’pluies d’météores
Verger détruit d’impacts obliques, obélisques brisés
Apocalypse s’plait à l’image des récits bibliques suppléés
Du général qui rase les mondes cloisonnés d’mon siège
J’bave toujours la même salive empoisonnée
Rime à foison, encore les mêmes excès d’boisson
Mais c’est plus des sabres mais des salves que nous croisons
En Dieu nous croyons, et les mécréants ne croient que c’qu’ils savent
Les églises s’vident et mes frères prient à genoux dans les caves
Ils s’tuent aux turbins et mon discours surprend sur plein de points
C’est l’an 2000 et porte fièrement le turban
Dos incurvés, plient sous le poids des démons qui s’abattent
Sur l’épaule de mes pères et des cons qui s’battent
[Refrain](x2)
Ceci n’est qu’une modeste page tournée, index corné
Un texte, écris amer, poussière de galaxie
Jungle urbaine plein de cages fournis
Où le cash se remet, qui veulent devenir un sale pousseur de laxiste
[Outro]
Sad Hill Impact, fiston, IAM cinq mille pour Blondin
IAM cinq mille contre le vent, contre le temps et dans tes dents
Peace…