Hayce Lemsi
Boosk4septembre
[Couplet unique]
Si j'me refais la boule à Z comme à l'ancienne, j't'allume, oublie la ligne d'arrivée, j'suis sur les starting blocks
Véracité, j'ai vécu des halls insalubres, c'est la danse des voyous, cagoulés pour agiter le Glock
J'refais l'Armée Rouge avec la kalash' de Trotski, j'te tire dans les beujs au feu rouge avant d'péter mon joint d'beuh
Morsure de la hnouch qui m'a rendu trop speed, tu ne verras qu'un point rouge avant la flamme bleue
J'ai de l'amour pour ma fanbase, de la haine pour les rappeurs, tu changes de flow pour les radios, tu rappes comme un indicateur
J'arrive en Ducati 750, étant petit c'est moi qui ai blanchi les cheveux de cet enfoiré d'éducateur
[?] d'hypocrisie dans ton regard de donneur, tu veux la peau de Lemsi, faut te lever de bonne heure
Et je te bannis du corner, j'ai qu'à lever le petit doigt hein, j'arrive chez elle, la baise entre 5 et 10 fois
Tes rappeurs sont mes petits-fils, j'apporte ma pierre à l'édifice, c't'année j'suis motivé, j'en ai marre de claquer du blé jusqu'à Dublin
J'vais baiser vos groupies par tous les orifices, faire du mal à ces putes de rappeurs, ça fait du bien
J'ai tissé ma toile, j'suis pas né sous la bonne étoile, je vois les gyrophares s'éloigner, Redouane a passé les douanes
L'un des seuls rappeurs de Paname qu'on voit marcher seul à Paname, défoncé, j'ai pris tous les Jeroboam du Madam
Désormais, le rap game est au 17ème, XV, Volts, PSO Thug, Hayce Lem'
Soudés comme les doigts de la main, vos intentions sont malsaines, on s'est fait copier tous nos flows, mais c'est pas fini, sale chienne
Veste en cuir, Jordan couleur cuivre, bagarre sous Cristal, la boxe de l'homme ivre
J'bâtis mon empire, j'me sens renaître, t'as peur de mourir, on souffre de vivre
J'refais le monde avec ma vodka pure et mon Glock 30, Pistolero sur le Trocadéro, minuit pétante
Sur la terrasse elle sirote un Coca Zéro, me dit qu'elle vient de Genève, qu'elle veut pécho son meug' de neige à septante
Malgré ce que le système nous inflige, on est devenus des rappeurs de prestige
Et si je tire trois fois sur ce puto, quelle péthayce va m'attendre 15 piges ?
Si j'te serre la main, rappeur, j'vais compter tous mes doigts, rappeur, je connais tous mes droits, rappeur, tu connais tous les bois
J'ai forgé mon talent sur des mélodies très anciennes, l'euphémisme et laconisme latin se mélange à ma voix
Puis, quand je vois ce qu'est devenu le peura, j'pisse la rage, fils à papa veut prendre ma part du gâteau
J'ai trop souffert dans la street pour pas t'enculer ta race, paraît que tu rases les murs en passant dans mon ghetto
Ca fait longtemps que j'attends mon heure, demande au grand Damso, ils mettent tellement de vocoder, on dirait qu'ils se font dom-so
J'grimpe l'arbre de l'abrupte, un espèce d'homme-singe, égérie de l'Algérie, Paris sur les dorsaux
Yeah oh