Fayçal
Des anges parmi les gens
[Couplet 1 : 16]
Bonjour mon ange, on s’parle peu, écoute mon encre
Elle vient d’mon cœur et mon ventre, de mes pleurs et mon sang
Des heures dans la passion, de la sueur, de la patience
Des peines, des frustrations, loin de la lueur de l’espérance
La vie n’est pas si simple, tu n’en sais rien
Mais dans l’avenir de l’être humain, la voie du bien n’est pas distincte
Laisses parler ton instinct puis écoute-le
Même si les grands veulent le faire taire car le leur, lui, est douteux
Où que tu sois, garde les yeux ouverts, regardes et vois
L’endroit et puis l’envers que l’on te cachera malgré toi
Garde aussi ton âme, c’est ton trésor
Ecoute les autres s’ils ne te donnent ni des bonbons, ni des ordres
Tes parents te guideront du mieux qu’ils peuvent
Ils crieront, te puniront mais t’aideront dans les épreuves
Ils font partie des rares à n’vouloir que ton bien
Dans ce monde où trop souvent le mot amour veut dire combien
L’école est importante mais n’dit pas toutes les vérités
Comprend avant d’apprendre ou tes idées vont s’déliter
A part ça, le savoir est une arme et avoir ça
Ça vaut plus que l’or, que la gloire, plus qu’une vie d’pacha
Ce texte, ma chérie, il est pour toi pourtant c’est peu
Je veux te voir sourire longtemps et lire le bonheur dans tes yeux
C’est juste un guide de survie dans un système si terne
Sur terre on a qu’une vie, ton grand frère qui t’aime
[Couplet 2 : Fayçal]
Lorsque l'or brime le crystal et que nos déprimes s’embrasent
Que ces rimes soient magistrales, qu’elles t’embrassent
Et que l’on se débarrasse de cette habitude ancestrale
D’une solitude qui m’embarrasse quand on titube dans le mistral
Le mal est apparent donc vois la beauté de la vie
Vois la bonté de nos parents, la primauté de leurs avis
La honte, la cruauté s’emparent souvent de nos personnes
On a monté nos paravents mais dans nos remparts on frissonne
Auparavant, on était que le fruit de l’innocence
On a grandi contre le vent, brandi sans bruit nos sens
Que faire des on dit métisses maudits sans Eden
Des taudis se tissent dans nos peines et l’Enfer est dans nos non-dits
Avant de mourir, cours, vibre et va chanter
Où le bonheur sait sourire à l’air libre en toute santé
D’un sang similaire, joies et fêlures nous lient ensemble
Soit dit en passant, comme hier nos allures se ressemblent
Quoi qu’il arrive, il y a matière à conspirer
Dans mon carquois, une envie vive, une foi entière pour respirer
Pourquoi espérer toujours en vain ?
Sûrement pour parfois aspirer à franchir un jour nos ravins
Durement mais sans fléchir, s’affranchir de nos peurs
Pour murement réfléchir au futur sans stupeur
Que ces phrases dans le futur soient éternelles
Qu’elles soit éligible d’un devenir, je les signe pour mon fraternel