Les Fatals Picards
J’aime, j’aime pas
A toi!
Les matins super
Les lacs, les rivières
Et des oiseaux en l'air
Pour leur jeter des bouts de pain

Pour toi!
Le jardin de derrière
La longueur des hivers
Cette éternelle envie
De chanter la la la la la la

Mais j'aime
J'aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J'aime
J'aime pas
Quand tu es l'ombre d'une lumière
Qui se noit

Et encore
Tu étais déjà celle
Que je voulais désormais pour mon avenir
Mais aujourd'hui

Ta voix!
Pour elle je creuserai les rivières
Jusqu'à ne plus avoir soif
Et j'te pardonnerai
Les cachettes où tu te caches
Les encroits où tu te mets

Mon doigt!
Qui suit la rougeur de tes joues
Tel la rougeur des blés
Le va-et-viens de ma main
Seuls sur le chemin
Où nous devrons aller
Car j'aime
J'aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J'aime
J'aime pas
Quand tu es l'ombre d'une lumière
Qui se noit

Ce vent qui souffle dans les dunes
Il ne me parle pas
Et pourtant
C'est toi!

Toi!
(??)
Ma courgette, mon endive
Tes orteils ont le goût
D'un arbre au printemps
Quand fleurissent les olives

A moi!
Nos promenades dans les bois
Nos ballades dans le sable
Et là soudain dans le loin
L'envol des animaux
Mais j'aime
J'aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J'aime
J'aime pas
Quand tu deviens folle à perdre la raison

J'aime
J'aime pas
Quand tu es celle que je veux
Que tu ne sois pas
J'aime
J'aime pas
Quand tu es l'ombre
D'une lumière qui se noit

(Merci à Matho pour cettes paroles)