Debut décembre, à Buenos Aires
Un soir d’été, sur l’autre hémisphère
Improvise, pour calmer son coeur
Elle s’en va loin pour éviter ses peurs
Qu’importe seule ou accompagnée
En fait, elle s’amuse qu’a moitié
Elle tente en vain de fuir sa pudeur
Rêvant aux tableaux d’une vie en couleur
Hésitante, indécise et lointaine
Si fragile, pourtant honnête quand elle sourit
Elle valsait, entre bonheur et peine
Mais c’était au fond sa facon d’être ici
Loin des éclats des blockbusters
Des histoires nées pour le téléviseur
Elle reluque les mensonges avec rancoeur
Et aime s’imaginer une vie ailleurs
Dans les ruelles, elle fait les cent pas
A la recherche des ivresses d’autrefois
Tant de frissons ternis à tout jamais
Aux couleurs noir et blanc d’un film muet
Hésitante, indécise et lointaine
Si fragile, pourtant honnête quand elle sourit
Elle valsait, entre bonheur et peine
Mais c’était au fond sa facon d’être ici