L’appétit va, donc tout va. Quand j’en peux plus, j’tise
Les re-frè boivent mes paroles pour mieux pisser sur la justice
Souvent, j’ai mal au crâne, j’pense à tout lâcher
J’remplace une douleur par une autre sans jamais la soulager
C’est pour Adèle et Yassin, la flemme de citer toute la team
On vous avale un par un malgré la gélatine
Classe très moyenne, origine gauloise et latine
Tu regrettes l’âge d’or, j’vais t’offrir l’âge de platine
C’est l’ère du web, depuis c’est plus la même
Ici, c’est logique, tu fais mouche que si tu pues la merde
J’m’adresse aux gens d’en bas, tu trouveras mon sque-d au Lidl
L’amour, j’l’ai mis d’côté, j’parle aux chiennes comme Docteur Dolittle
Fuck ton crew d’abrutis, vous êtes bons qu’à rouspeter
Rien que des pauseurs de crête en vrai, vous êtes tous pétés
C’est eux qui m’inspirent, ceux qui soi-disant me détestent
Syndrome de la page blanche, les gars se branlent sur mes textes
Le pilon vient d’où tu sais. Ici, on baise les douanes
Né sans cuillère en argent, donc je graille avec les doigts
A peine une pige, disons qu’ça part pas trop mal
Que des frères, pas d’employés, pas de démarches patronales
Steven Seagal a fait dérailler mon train d’vie
Pas d’avenir ici, j’vise à quitter cette putain d’ville
Tu fais la star, tu marches moins qu’un nourisson à vingt mois
Réveil avec l’alcool, même ma bite se lève avant moi
Big up à XXX Kid Paddle
Nique tes assonances, le rap, c’est l’vécu, pas du Scrabble
Sur la cover, j’ai fait la pause qui tue et/
On calcule pas la tête du client comme une prostituée
Onzième, on a nos problèmes, les gens n’savent pas
Zéro taff du bureau, j’en connais que XXX
CoffeeG. Crois-moi qu’on les couche tous
T’es pas d’chez nous si tu confonds semoule et couscous
J’suis ni un grossiste, ni un gros ciste-ra
La rue absente quand t’es né. A ta mort, elle y assistera
Restes focus, après le fer, il y a le cercueil
Attends pas d’être chez l’ophtalmo’ pour enfin ouvrir l’œil
Ça s’passe à l’est, là où les médias te r’capitule
J’habite dans un d’ces tiers-q anonymes de la capitale
Comme partout, y’a des posés, y’a des haineux
J’croise des visages familiers en bas d’mon block ou au PMU
Six heures du mat’, j’pensais pas voir l’aube si tôt
Réveillé par une bécane ou par une embrouille de toxicos
Ça vend d’la drogue pour faire des emplettes
Les ex-poucaves se convertissent pour faire les mecs exemplaires
J’écris tous les jours, j’prends du galon
Chez moi, y’a pas d’gangsters, que des p’tits renois qui tapent le ballon
Bref, c’est pas la foire, ça sert à rien qu’tu viennes
Pas parce que c’est dangereux, simplement parce que y’a rien à voir