[Paroles de "Génération 90"]
[Intro]
Hey
C'est Perpette ou les îles 2
G.O.U.L.A.G
Génération 90, hey
A.S.B, 93, hey
Grr, pah
[Couplet unique]
Génération 90, j'suis né à Villepinte dans l'93
On m'a dit : "N'écoute pas c'que les gens disent, frère, montre-leur c'que tu sais faire, le temps presse"
J'ai grave galéré, j'ai connu la crise, pour survivre, j'ai vendu shit et weed hollandaise
Sur un coup tête, j'prépare ma valise, sur Phuket, j'me fais masser par deux Thaïlandaises
Six heures du mat', ça sent la perquise, le taux d'criminalité n'est jamais en baisse (En baisse)
Il m'faut des sous, du flous, du khaliss, j'suis grave déterminé comme l'ancien truand Besse
Dans pas longtemps, mes poches se remplissent, pour vos bitchies, il serait mieux d'les tenir en laisse (En laisse)
On raye tous ceux qui nous trahissent, eh, comme Heuss L'enfoiré, j'suis en esprit
Y a rien d'personnel, c'est que du sness-bi, tout s'achète sauf les cojones
La bouddha teasy me donne de l'inspi' et j'la baise sur du Tory Lanez
Dans mon 93, c'est khanez, comme la Cosa Nostra, faut qu'tu nous khalass
Niquer l'game, j'vais l'faire à l'aise, j'fume la concurrence comme un kamass
Quand j'étais gamin, j'ai visser des camés, comme un hiboux, j'vis la nuit, j'suis décalé (Décalé)
J'ai volé, j'ai bicrave pour damer, j'compte plus l'nombre de fois où j'ai faillit cané (Faillit cané)
Tu peux t'faire tuer par ton propre poto, j'rends hommage à tous mes frères partis trop tôt
Ibrahima nous a quitté en moto, c'est à cause des keufs qu'il a percuté l'poteau
Bavure policière sur bavure policière, dans nos banlieues, on en a ras-le-bol
Du pep 500, une parabole et on fuck le système comme si c'était une meuf grave bonne (Grave bonne)
Elles aiment les hommes qui charbonnent, il m'faut un McLaren Senna full carbon (Carbon)
Il faut qu'ça pète, il faut qu'ça cogne, c'est Perpette ou les iles 2 avant l'album (Grr, pah)
Que Dieu nous pardonne, avant d'partir, j'espère qu'on sera dans l'dîn (Dans l'dîn)
La vie a comme un goût d'amertume, souvent dégeulasse comme à la cantine (Cantine)
Tu donnes sans compter quand t'aime, la cocaïne tourne dans les soirées mondaines
Des centaines de ients-cli d'zipette dans mon tél', une Rolex autour du poignet avant la trentaine (Trentaine)
Ça fait belle lurette que j'trime, les temps changent, ça devient étrange où j'traîne (Où j'traîne)
Il est temps que j'fasse des millions d'streams, le rap game et les majors nous craignent (Nous craignent)
Monnaie, tise et par le crime, sur le bitume fleurit la mauvaise graine (Mauvaise graine)
Dans l'crâne, j'ai des millions d'rimes, ces fils de putes, j'sais pas pour qui ils s'prennent