Charles Baudelaire
Ouroboros
"Tu rappelles ces jours blancs, tièdes et voilés
Qui font se fondre en pleurs les cœurs ensorcelés
Quand, agités d’un mal inconnu qui les tord
Les nerfs trop éveillés raillent l’esprit qui dort."
-C. Beaudelaire 'ciel brouillé'

Evans

Je n'comptes plus le nombre d'affronts
Je vous vois dans mon reflet
Si t'as besoin de rappeler qui c'est le patron
C'est qu'il y a un problème
Ces petits cons ne voient pas plus loin qu'le bout d'leur cité, ouais
Et c'est pour ça qu'ils sont et qu'ils resteront insortables
Le matin j'suis sentimental, la nuit je suis lubrique
Toutes les visions sont fractales, la musique est théorique
Yah, yah
Je ‎m'incline, j'suis passable
Bdx j'suis pas stable à jamais
J'ai-J'ai-J'ai beau chercher
Je trouves toujours qu'le goût d'la matinée
Est amer et malsain
Les plaisirs sont précieux
‎mais jamais posthume
Une grosse ‎pyramide sur la lune
Pourquoi personne ne l'as jamais vue ?
Les voix des morts jamais ne se tuent
Roulant l'popo
J'suis comme yolo
Nique ton jeu et ton équipe
Les jeunes arrêtez la lean
Y'as trop de putes dans les magazines
(x2)

Les substances tardent a m'redonner la ce-for
Pour foutre le désordre !
J'dévies vos zygomatiques à chaque tentative
J'suis plus livide à chaque clic !
Riff antiseptique
Épidémie de rythmes taciturnes
Ma voix a vidé l'urne
J'détestes l'amour
& ses jeux insipides
Donnez moi l'courage d'écrire le futur
Avec mon clivage j'matraques la luxure !
J'rattrapes le bitume ou peut-être que c'est lui qui m'attrape
Je sais jamais qui gagne à ce jeu-là
Est-ce mon ego qui gagne à chaque fois ?

Roulant l'popo
J'suis comme yolo
Nique ton jeu et ton équipe
Les jeunes arrêtez la lean
Y'as trop de putes dans les magazines
(x4)
Je rentres dans la partie
Pitre apatride
Ondes de folie qui cassent des vitres !
J'dors, j'mets ko l'beat -
Je noies ma peine dans un plateau d'frites
Cascade glissante - panier percé
Étoile filante, j'ai trop d'idées !
Pas de violence gratuite, tout est mérité
‎j'crois que ta conne a des fuites
‎et qu'elle a même pas dix-huit ans
‎elle claque un peu trop des dents
‎j'me barre en prenant de l'élan
‎le tout avec dédain
‎dans l'espoir de ne pas voir demain
‎et en secret, je sais que tu l'admets
J'suis le démon des soirées que tu préfèrerais oublier


Roulant l'popo
J'suis comme yolo
Nique ton jeu et ton équipe
Les jeunes arrêtez la lean
Y'as trop de putes dans les magazines
(x4)

Partout
Nulle part
Ailleurs
Attends, attends, attends...
Comme si Namu avait raiso[...]