[Refrain] (x2)
Parce qu'on a tous un banc où on s'retrouvait tous avant
Pour fumer des purs et s'donner des allures de fous-savant
Ils nous parlaient de projets scolaires mais y'avait la douce avant
Et on s'en fout là d'où ça vient car pour nous y'avait tout à prendre
[Couplet 1]
Nous si on était doués, c'était pour traîner tard en ville
Squatter des bars en crise où les peines pouvaient s'attendrir
Si tous les soirs on tizait, que nos pensées ralentissaient
C'était qu'on était poussés par l'envie d'oublier que nos parents criaient
Quand on leur parlait culture, ils nous parlaient cinéma français
Je n'ai jamais tué personne mais crois moi l'idée m'a tenté
Caché dans un brouillard blanc à s'niquer la santé
J'aurais beau citer les grands hommes, moi j'ai pas d'idéal en vrai
Sors de ma vie, sors de ma vie
J'suis un gosse de la ville, placé hors de l'abri
Et si je suis pas défoncé, c'est que je suis mort de fatigue
Je ne connais aucun homme qui, nul part s'élève
Comme ce nuage céleste qui assume sa défaite
Et se meurt avant la nuit pour qu'la lune paraisse belle
Dans la ville du monument de Gustave Eiffel
J'ai vu la détresse à travers la vitre abîmée d'un bus arrêté :
Comme si tous les maux des passagers auraient voulu s'abréger
[Refrain] (x2)
Parce qu'on a tous un banc où on s'retrouvait tous avant
Pour fumer des purs et s'donner des allures de fous-savant
Ils nous parlaient de projets scolaires mais y'avait la douce avant
Et on s'en fout là d'où ça vient car pour nous y'avait tout à prendre
[Couplet 2]
Et ce banc de jour en jour accueille de nouveaux locataires
Il a été témoin des conneries de nos paternels
Et si un jour nos vies, empestent la vase
Que la peine s'emporte, ce banc restera là
Et si un jour nos vies, empestent la vase
Que la peine s'emporte, ce banc restera là
[Refrain] (x2)
Parce qu'on a tous un banc où on s'retrouvait tous avant
Pour fumer des purs et s'donner des allures de fous-savant
Ils nous parlaient de projets scolaires mais y'avait la douce avant
Et on s'en fout là d'où ça vient car pour nous y'avait tout à prendre