[Couplet 1: Furax Barbarossa]
Tant pis si je n'connais qu' la boue, j'cogne, je burine sur des claps
Tant pis si mon 16 t'éclabousse comme de l'urine sur des Clarks
Check... un dernier couplet coup d'éclat, ici sans or , mais tracasse
Écoute j'ai qu'la rime, j'vous déclare c'est 600 hommes et Drakkars
J'suis passé d'la salle vide à voler dans la foule
Pas de ceux qu'la gloire affolait, tant la voulait
Dernier ze-sei pour les miens, t'en f'ras un pour ceux qui t"entourent
Un vœu exaucé ce n'est rien qu'un effort pour ceux qui tentent tout
Sample , casque sur la tempe, vinyles éparpillés
Riez, j'rappe depuis un tank on m'a dit qu'avec même le temps finirait par plier
J'pensais lâcher, entre ronces et tarés t'es au calme
En route pour la sagesse, sachez qu'on s'est arrêté au quart
Ah oui la vie ça casse des culs, ça masse des côtes
Oublie la vite, la basse décuple la masse des corps
C'est toujours pas la joie qui tapisse nos chansons
M'en veux pas, je fais quelques pas maladroits sur ta piste aux gens sombres
[Refrain]
Ce dernier 16 n'effacera pas les autres
Ce dernier saigne ça passera par les eaux
Suivant
1 pour les potes, 2 pour les faces A
Peu importe, éteins les spots, retours et façades
Ce dernier 16 n'effacera pas les autres
Ce dernier saigne ça passera par les eaux
Suivant
Dernier refrain, faudra ni proposer, ni trop causer
Attends la fin de la prose et y aura plus qu'un micro posé
[Couplet 2: Sendo]
Dommage l'école a té-ra, le reste s'apprend tout seul
Ce rêve ça prend tout, sœur, l'hommage est collatéral
Je dors mal la nuit, dix chiennes devisent d'un pit loyal
De noyades, d'au revoir d'amis, d'hygiène de vie pitoyable
Comme jadis, les gosses de riches à rire de mes sapes
Je cause, je ris, je m'avise la rime d'eux est sale
Un pétard, un jeu de mot de génie, jeune crack, je crie fort
Après le taf, je note, j'écris je gratte, je griffonne
Le Mordor est à l'honneur, ses fous te mordent édentés
Le mot d'ordre des talonneurs : c'est foutre le bordel d'entrée
Pas de billets, de sucettes ou d'or, mec lé-rou l'herbe
Je pose les pieds sur scène où d'autres mettent les roulettes
Déjà con, je compte les murges, la cadence est terrible
Je balance des rimes, pas des chatons contre les murs
Du rap altruiste, patate, jaloux tu parles déjà
Bâtard! Dur à traduire, je l'avoue : une part t'échappe
[Refrain]
[Couplet 3: 10vers]
J'aurais voulu avoir plus de temps pour vous dire
Que j'ai toujours été sincère
Un mec simple pour qui le destin est en suspens aujourd'hui
Toujours vif depuis la vingtaine
Je traîne la même peine
20 piges passer à écrire ces foutus 16 qu'on jette justement dans l'oubli
J'ai perdu le flair et la logique
Nique leur démagogie je compte plus les heures dans cette cave à écrire éclairé à la bougie
Les mains toujours pleines
Je te jure le jour J
On frappera encore plus fort jusqu'à ce que Toulouse brille
C'est peut être mon dernier 16 j'enterre mes textes prenez ça comme un jubilé
La mort d'un ancien ou peut être même les confessions d'un cher élève
Je donne tout pour père et mère
Toujours digne pour eux
Je mène une vie de pouilleux
Alors ai-je le droit de faire ce que je me permet de faire ?
A faire des sons, des proses je m'y perds
Fermez donc les portes
De tout ce que je sais je ne l'ai sûrement pas appris sur les bancs de l'école
J'ai fourni tant d'efforts, traversé tant d'époques et d'hivers
Si je n'avais qu'une chose à dire c'est que je ne serais rien sans les autres
[Refrain]