Bastard Prod
L’exécuteur
[Couplet 1]
Pendant qu'tu rêvais, 3h du matin, Toulouse centre ville
J'enlevais ma blouse, les yeux tout rouges, le ventre vide
J'connaissais les dangers pour que la flamme s'allume
Messieurs, dames, j'ai mélangé ce qu'il n'aurait jamais fallu
J'ai créé un rap hideux qui méprisent les sentiments
Sans pitié ni dieux, brûlera l'Eglise, fera couler l'sang l'dimanche
Car ça prie deux heures pour l'Afrique mais le renoi sait
Qu'le sida fais des morts ainsi qu'les paroles de Benoit XVI
Je lui ordonne, va
Et ôte la vie à ce genre d'homme, tu les trouveras là où l'or dort ... va
J'ouvre la porte, ému, j'le lâche à peine
Sans peur, il part repeindre avec le sang d'un porc les murs de la chapelle
Londres, Paris, Gare de Rome
Il traînera par les ch'veux Galiano pour le pendre dans sa garde robe
Le dialogue ? Oubliez ! Tout ça, c'est mou !
Il prendra le billet et ramènera à Youssoupha la tête à Zemmour
Il m'en a fais la promesse, un génocide
Mais n'ôtera la vie qu'a ceux qui me gênent aussi
Donc dira à Le Pen à quoi la vraie vie ressemble
Puisqu'elle est un problème, lui enlèvera la peau voir combien d'temps JM pourrait vivre sans !

[Couplet 2]
Je lui ai donné tout pouvoir en lui donnant la vie
Que la police le vouvoie tout en abandonnant la ville
Tu trouvais le parcours nul, suis le pour voir le gars, bouge !
Il fera courir Bush nu sur les boulevards de Kaboul
La liste est longue, sa cible est un
Dictateur, exterminateur de tibétains, qui va vite s'éteindre
Puis il ira ou tue le char et la salve
Il a des noms, connais-tu Karimov, Poutine et Bachar El-Assad
Je l'ai fais sans gras, zinc, un type trop massif
95% de rage, 5 de diplomatie
Il aime les peuples mais ne les pleurent pas cent ans
Les rayera de la carte si ils ne peuvent pas s'entendre
Puis il voudra jouer l'actrice à l'air
Jolie, mais geôlier vous lui ouvrirai la cellule à Patrice Alègre
Ne voudra comme seul salaire qu'les os et les tripes
Deux pinces, des appels à l'aide, un réseau électrique
[Couplet 3]
Fuis, je l'ai fais à l'image du globe, cruel et sans merci
Il veut son heure de gore, comme Bruel à son Bercy
Chante, avachi sur ton espèce de trône
Mais crois-moi, fuis si le poids de tes pêchers pèse de trop
Je l'ai fait dans la pierre ces poings des rochers
Puis élevé dans la bière le reste est bien trop cher, la merde c'est loin des gros chèques
Un donneur d'ordre peut être drôle, on parie ?
Un voleur d'or noyé dans son propre pétrole en baril
Voilà tout ce qu'il mérite
Que la joie guides ses pas autant qu'la douceur guide mes rimes
Lui fera dire une dernière fois qu'il adorait Milan
Mais Silvio n'aura le choix qu'entre la mort probable et la mort imminente
Vous m'avez tous vu mais cette fois c'est la Der'
J'ai lu qu'un monstre revient toujours à la source pour effacer la dette
"Par ton sang, l'épée, le guerrier te salit "
Sont les derniers mots que j'entends, j'étais bien le dernier de sa liste ...