Georgio
Jeudi gris
[Paroles de "Jeudi gris"]

[Produit par Diabi]

[Couplet 1]
Une route, un destin, une envie, un chemin
Un rêve, un voyage, un regard vers le large
J'attends si peu des autres, j'ai d'jà déçu les miens
J'attends beaucoup d'l'amour mais beaucoup restent en chien
J'en ai trop vu s'planter, faire des croix sur l'futur
Et accepter qu'on puisse rien faire pour les sauver, c'est l'plus dur
Réaction égoïste, ma tête de terroriste
Quitte à partir, faîtes-moi mourir de rire
Y a rien d'pire que la honte qui te hante
Quand tu entends un rire comme un couteau qu'on te plante
Tu repenses à avant, avant les coups d'poing dans le ventre
Car aujourd'hui, c'est pas rien d'respirer, mon air sent les regrets
Le beau temps, les envies, ils m'ont tous esquivé
Ils m'ont tous esquivé, j'aimerais prier la vie
D'un jour sans m'punir ou pourquoi pas dire au revoir et m'enfuir
Ou la revoir et puis m'enfuir

[Refrain]
Ni l'alcool, ni les drogues masqueront mon ciel noir
Mon sourire bâtard, mon envie du néant
S'étend sur mes jeudis gris, qui crie sans espoir
Il n'y a plus d'voix, que des bruits, plus de moi
Ni l'alcool, ni les drogues masqueront mon ciel noir
Mon sourire bâtard, mon envie du néant
S'étend sur mes jeudis gris, qui crie sans espoir
Il n'y a plus d'voix, que des bruits, plus de moi
[Couplet 2]
Les yeux plein d'sang, je recherche mon chemin d'croix
Combien ne croient plus en l'amour après l'avoir trouvé plein d'fois?
Faut tout l'temps faire semblant que mes nuits ne sont pas si cruelles
Accepter que l'monde tourne ailleurs qu'autour de moi
J'ai autant peur du temps que
J'ai peur de moi, justement, j'm'épuise à travers les yeux
Les yeux d'un jugement de quelqu'un qui n'sait rien
J'ai perdu ma routine, y a plus de doutes, j'suis pas dans l'bon train
Sur les mauvais rails, rail de coke, à demain
Et demain, c'est maintenant, j'pleure l'amour à jamais
Car jamais, c'est souvent et souvent, c'est la routine, les déceptions, un gros cul dans la cuisine
Tu passes ton temps à subir mais autant être deux, quitte à subir
Y a tellement d'choses que je n'contrôle pas
Marre de la dépression, d'mes problèmes de bourgeois

[Refrain]
Ni l'alcool, ni les drogues masqueront mon ciel noir
Mon sourire bâtard, mon envie du néant
S'étend sur mes jeudis gris, qui crie sans espoir
Il n'y a plus d'voix, que des bruits, plus de moi
Ni l'alcool, ni les drogues masqueront mon ciel noir
Mon sourire bâtard, mon envie du néant
S'étend sur mes jeudis gris, qui crie sans espoir
Il n'y a plus d'voix, que des bruits, plus de moi
[Couplet 3]
La solitude fait écho à mon propre moi
Quand la terre me mets hors de moi
Quand je chante, je suis hors-la-loi
Je me livre, quand d'habitude, je n'essaie même pas
Faut tout l'temps faire semblant que j'ai des montagnes de rien
Que mes problèmes vont s'résoudre des tiens
Que la vie te rajoute des problèmes
Des montagnes à gravir, sans lune, ni soleil
Mes nuits, c'est les tourments, mes rayons, c'est des doutes
La vie est sanglante, elle m'épuise tant, elle me coûte
Des fusées dans la tête et mon cœur en vitrine
Des soucis qui m'tabassent, du bonheur je me vide
J'ai r'connu à mon âme qu'on était peu sincères
Que vivre dans l'apparence, c'était beaucoup d'galères
C'était beaucoup d'galères