[Couplet 1 : Caballero]
J'irai où la lumière se trouve, parce que dans ma vie
Je veux du bonheur au pluriel
Je me fous des putes chiennes de ce mouv'
Donne ne fusse qu'un silex
Et j'égorgerai l'industrie et la musique, ouais
Ça fera d'une pierre deux coups
Caba, faut que tu tiennes debout
Avant qu'on te brise comme de la porcelaine
Avant que les portes se referment
Avant que survienne le doute
Tu le sais bien, on va tous moisir homie
Donc laisse-moi vivre, homie
Sois gentil, et laisse moi tranquille
Si tu me croises ce soir en ville
Assis dans un bar où les garces
Ont du premier choix dans le pif
Comme toi je crève en silence
Dans la jungle de ciment dirigée par 666
Mais chaque jour je me répète que tout ira bien
On finira par s'enrichir comme l'uranium iranien
Ouais tout ira bien, dans le cas contraire
Ce bon texte ne rime à rien, hein !

[Couplet 2 : Le Seize]
Oh hé, les pontes, stoppez c't'air con
Faudra solder les comptes quand j'aurai ôté mes pompes
De la rangaine entre parenthèses, ouais
Je marche en tête et pars en retraite avec mes charantaises
Un taff d'enfer au programme
Au plus je grandis, au plus l'état me passe la pomade
Avant j'étais un gars en colère
Maintenant je veux retrouver ce parfum de vacances scolaires
Jamais à l'abri de grosse gamelle
Mon père me demande si je m'en sors, je hoche la tête
Gros, à terme, il n'y a qu'en studio que j'ai la paix
Dans ce petit recoin, j'y filtre joint et appel
Mec, on fait du son au point d'être vénérable
Prends ce bolide et accélère loin des scélérats
Assez perdu d'temps
Vous allez faire du vent et je m'en fous éperdument
[Couplet 3 : JeanJass]
J'ai fait du chemin, je peux compter sur mes jambes longues
Et sur mes dix doigts pour écrire les plus belles chansons
Ils disent que je n'ai pas d'équivalent
Est-ce que ça fait plaisir à Jean ? Évidemment !
Mais croyez-moi, j'ai d'autres buts
Pour ça j'ai besoin de trois ou quatre millions d'euros de plus
Tu vois ou pas ? Oui, je veux gagner et si je cède
Il reste mes deux alliés : Le Seize et le Chevalier
N'attends pas que ce monde t'offre le confort
Les rêveurs finissent sous les ponts d'or
Aujourd'hui, j'ai la flemme mais petit j'me donnais
Je vise le goal et reprise de volée
Il m'faut un boulot, un vrai, qu'on me paye bien
Méfiance, on est toujours le con de quelqu'un
Merde, cette musique me rend fou
Chiotte, j'aurais dû naître à New York

[Outro] ×4
Hey, vas-y, viens voir les magiciens