[Couplet 1]
On était potes de lère-ga, potes de terter
Compères d'un timent-bâ, de l'amitié de nos rents-pa
On a traîné ensemble, on a traîné en bande
Unis par cette sère-mi qui faisait que l'on se ressemble
En bas on était solides, solidaires, fous, fiers
Tant de folies, impolis et jamais solitaires
À nos tendres années, à nos premiers râteaux
Dans la galère tous passager du même bateau
On a partagé nos chagrins, partagé nos fous rires
Partagé nos bouts de pain, se balancer plutôt mourir
Oui on a peiné, souri et saigné
Je t'ai toujours respecté car tu étais mon aîné
Je t'ai donné ma confiance, même prêté de la maille
Tu m'as donné et fourré avec le smile
Bon marlich passons, j'm'en fiche t'façon
Mais bon moi j'ai changé de fréquentation, toi t'as quitté la région
De l'eau a coulé sous les ponts, j'en ai tourné la page
Notre amitié a pris le large et ma rage a pris de l'âge
En hommage à tes coups de couteaux, ex-poto
Notre amitié n'se résume plus qu'à quelques photos
[Refrain]
Marlich à ces erreurs que l'on commet
À ces personnes auxquelles on tenait
Ces choses que l'on promet mais qu'on ne fait pas
Les maux de cœur je les connais mais ne t'en fais pas
Je m'en fiche si tu m'as cartonné
Si tu m'as charclé, sache que je t'ai pardonné
Fais en autant pour ma part si j'ai merdé
Car le temps répare mais le temps sépare
[Couplet 2]
Oui je l'avoue je t'ai kiffée c'est dur mais on s'y fait
Si j'avais su que ce mot là rimait avec "se faire gifler"
Aucune hostilité à ton égard
Je nous revois marcher avec un pas d'écart dans le tier-quar
C'est vrai qu'on était gamins, histoires de collégiens
Je t'ai d'abord chopé la main puis j'ai chopé le béguin
Tu m'as donné ton amour, donné ta confiance
Tu ne voulais rien en retour, excepté ma présence
Mais moi j'étais méfiant, parano à la fois
Dans le fond c'est que je n'avais pas confiance en moi
Les relations complexes car nos querelles nous terrassent
Pour vivre en harmonie je n'ai pas trouvé le mot d'passe
Ah, si j'avais cru en toi et moi
Car aujourd'hui je suis déçu car je ne côtoie que des ... tu vois
Des meufs louches, j'en connais un rayon
Celles qui n'ont pas une bouche mais un taille crayon
Mais bon j'ai pris peur quand tu m'as déclaré tes rêves
Moi je voulais croquer la vie, toi tu voulais croquer mes lèvres
Tu m'as demandé mon avis, je t'ai demandée une trêve
Tu n'avais pas l'air ravie, mais mon cœur était en grève
[Refrain]
Marlich à ces erreurs que l'on commet
À ces personnes auxquelles on tenait
Ces choses que l'on promet mais qu'on ne fait pas
Les maux de cœur je les connais mais ne t'en fais pas
Je m'en fiche si tu m'as cartonné
Si tu m'as charclé, sache que je t'ai pardonné
Fais en autant pour ma part si j'ai merdé
Car le temps répare mais le temps sépare
[Couplet 3]
Non je ne pardonne rien, les déceptions et les coups bas
Pas d'exception à ton égard
Je dirais juste tu es coupable d'être parti sans rien dire pour résumer
C'est tellement plus facile de fuir que d'assumer
Hein, oh papa non je ne connais pas ce mot
Je le dis parce qu'il le faut mais au fond il ne me parle pas
Qui es-tu ? Un inconnu à mes yeux moi je t'en veux
Et ce qui me tue c'est que tu ne nous calcules pas
Je ne suis pas venu te dire de te racheter
Sache que je ne suis plus fâché mais j'applaudis ta lâcheté
Tu étais un peu fou souvent saoul violent
Toi tu nous donnais des coups au lieu de nous donner du temps
Y'a ceux qui chialent car leur papa manque
D'autres chialent et se planquent dès qu'il rentre
Oui tu es parti en vrille ça ne sera jamais plus pareil
Car tu as laissé ta famille et enlacé ta bouteille
Elle tu l'as laissé là les gosses sur les bras
Et tu es parti sans même que l'on ne puisse te dire beslema
Blessé, mais j'ai effacé ma colère d'un gosse délaissé et laissé sans repères
[Refrain]
Marlich à ces erreurs que l'on commet
À ces personnes auxquelles on tenait
Ces choses que l'on promet mais qu'on ne fait pas
Les maux de cœur je les connais mais ne t'en fais pas
Je m'en fiche si tu m'as cartonné
Si tu m'as charclé, sache que je t'ai pardonné
Fais en autant pour ma part si j'ai merdé
Car le temps répare mais le temps sépare