Disiz
Radeau
[Couplet 1]
La flemme du samedi soir ; sortir, c'est naze (sortir, c'est naze, c'est naze)
Échoué dans ton lit comme une épave
Encore une nuit qui va te faire face (web blues, web blues)
Longtemps que ta vie fait du surplace
Et tu vas encore rester dans ton lit
Ça fait des mois que t'es dans ton lit
Tu sais plus si tu tiens à la vie
Tu t'sens comme un bout d'viande qu'est sous vide
Tu vas encore rester en peignoir (comme le Big Lebowski)
Dans l'soir, dans l'jour, tu restes dans le noir
Et tu vas encore manger n'importe quoi (t'es gros, t'es gros, t'es gros)
Avoir honte, te cacher à cause de ton poids
T'es sur un radeau, radeau, radeau, radeau (radeau, radeau, radeau, radeau)
Radeau, radeau, radeau, radeau, radeau, mais t'es pas seul
Y'a ta copine, copine, copine, copine, copine
Cette bitch mélancolie-colie-colie-colie-colie (ta meuf)

[Pont]
Pacifique
Pacifique
Han, Océan Pacifique
Han

[Couplet 2]
Dans un no more land, j'suis là, j'attends la prochaine mauvaise nouvelle
À quoi j'm'attends ? À plus grand-chose, encore un peu plus de haine
Tous déjà robots, very big est l'Big Data
Intelligences artificielles et patati et patata
Dieu, c'est la N.S.A., dans l'dictionnaire faut effacer
Le mot "confidentiel" fait partie du passé
Han, lundi, mardi, jusqu'à manche-di, moi, j'dis, moi, j'dis : on fait blahni
On fait comme ci, on vit comme ça, comment ça va ? Couci-couça
Shouya, shouya, gratte un shouya par-ci par-là pour faire le mois
Booya-booya-booyaka, en bas, ça boit, ça dit : "Y'a quoi ?"
Dans l'esclavage, on fait du volontariat, c'est pas cette vie qu'on veut
D't'façon, si tu veux pas, tu deviens un paria, alors on fait c'qu'on peut
Truc de fou, truc de psychopathe, comme payer pour faire du bénévolat, wouaw
Fin juillet, employé du mois, t'es viré vite au début du mois d’août
Pourtant t’as tout mis, t'as tout mis, t'as tout mis
Y'a les lois d'l’attraction et les lois du marché
Et, toi, t’as tout mis, t'as tout mis, t'as tout mis
T'as tout mis, t'as tout mis, t'as tout mis, t’as tout donné
[Outro]
Rien. Et ce que je comprends encore le moins de tout, continua-t-elle sur un autre ton, c'est pourquoi vous ne prenez pas de soma quand il vous vient de vos idées épouvantables. Vous les oublieriez totalement et, au lieu de vous sentir misérable, vous seriez plein de gaieté, oui, plein de gaieté, répéta-t-elle