[Intro]
Disiz... Disiz...
Disi... Dis... Disiz...
Disiz... Disiz...
Disi... Dis... Disiz...
Disiz... Disiz...
Disi... Dis... Disiz...
Disiz... Disiz... (Ok)
Disi... Dis... Disiz...
[Couplet 1]
Cette nuit était douce et violette, le ciel fait d'étoiles et de comètes
Ma main posée sur ma pommette, les yeux dans le vide, l'air paumé
Le dos bien à plat sur un baobab, un thé dans ma main, les pieds dans le sable
Je suis là, parle seul, d'une humeur maussade, ce que j'ai dans le cœur peu de gens le savent
Cette terre d’accueil m'a pris en otage, le monde est sourd et muet mais j'ai un message
Avec l'amour et la foi, j'ai fait un tissage, pour résoudre l'équation de mon métissage
1825 prières pas une seule ratée de l'année entière
Condamné à douter jusqu'au cimetière, je lis le manuel des guerriers de la lumière
Si les coups durs étaient des sous j'serais millionnaire, en manque d'amour dans ce millénaire
De la misère de mes pairs j'suis le dignitaire, ce que renferme ma poitrine est une poudrière
L'itinéraire de ma mère a un goût amer, je ne connaîtrai ni de paix ni de joie entière
Il n'y a pas une journée entière où je n'attends pas les réponses de toutes ces prières (Ces prières... ces prières...)
[Couplet 2]
Pour commencer, je remercie mes fans
Sans vous, ce business me rendrait dingue
Sur la tête de mes gosses, je vous aime tous
Vos sourires et vos lettres sont des coups d'pouce
Quand le rap game m'étouffe ou que j'ai un coup d'blues
Tous vos messages d'amour sont des coups d'boost
Si je reviens de loin, c'est grâce à vous tous
Et je suis encore là, c'est le mektoub
Jeu De Société était une balle perdue
Mais je perdure et m'évertue
À défendre les vertus d'un monde meilleur, laisse au diable l'amertume
Mais la guerre tue et les cœurs manquent d'ouverture
Le Sud a froid mais le Nord se tire la couverture
Je suis l'artiste des âmes perdues
Je suis là pour foutre la merde quand le rêve est interdit
Je suis là pour mettre un terme et contrer toutes ces conneries
Les écoute pas, c'est de la merde ce qu'ils racontent
Leur rap de rue, c'est d'la merde, ils vous prennent pour des cons
Se font des thunes sur votre dos et vous laissent dans votre merde
Moi quand je rappe, mon rêve c'est qu'on s'élève
Parce que je t'aime plus que tu ne t'aimes toi-même
Et je sais que je suis seul, j'erre tel un touareg
Appelle-moi Robin des halls, appelle-moi Robin du bled
Si j'prends leur oseille, c'est pour qu'on s'achète des ailes