Roch Voisine
T’aimer vraiment
Seul au fil de la course du temps
Je te perds lucide à mon corps défendant
Bras de fer entre nous ou fuite en avant
Je ne cherche une lune dans ton cœur d'infortune

Et je cours après tes ombres anonymes
De détours en chemins que tu me dessines
Au secours, ne me laisse pas sans un signe
Un message de toi, je n'abandonne pas

Et je tombe à genoux dans ton regard qui s'en fout
Et je tends l'autre joue
Face à deux mille ans d'histoire
Je suis forcé de croire
Que j'ai perdu du temps a ne pas t'aimer vraiment
A faire l'amour comme on fait semblant
A ne plus rien changer du tout
De mes failles qui te poussent à bout...

J'ai envie de ton corps près de moi
Tu es ma survie et mon chemin de croix
Je n'ai pas d'excuse et pour une fois
Je m'en prends à moi-même, je sais pourquoi je t'aime
Et je voue mon âme à ton ciel, je me fis
A ton goût prononcé pour le paradis
Je progresse en ton territoire ennemi
Mais quand tu me regardes, je baisse la garde
Et je tombe à genoux dans ton regard qui s'en fout
Et je tends l'autre joue
Face à deux mille ans d'histoire
Je suis forcé de croire
Que j'ai perdu du temps a ne pas t'aimer vraiment
A faire l'amour comme on fait semblant
A ne plus rien changer du tout
De mes failles qui te poussent à bout...

Et je tombe à genoux dans ton regard qui s'en fout
Et je tends l'autre joue
Face à deux mille ans d'histoire
Je suis forcé de croire
Que j'ai perdu du temps a ne pas t'aimer vraiment
A faire l'amour comme on fait semblant
A ne plus rien changer du tout
De mes failles qui te poussent à bout...

J'ai encore envie de nous, même si je tombe à genoux
Et les larmes à côté de l'amour sont rien du tout