Mac Tyer
Le chant de l’Amertume
[Refrain : Mac Tyer & Mac Kregor]
L’œil sombre, la gorge nouée
Aucune bouée n'aurait pu empêcher le Titanic de couler
Oui oui, y'a que des naufragés au bord du rivage
Et chaque jour, je rêve que l'orage prenne fin dans ce déluge
[Couplet 1 : Mac Kregor & Mac Tyer]
Il m'arrive trop rarement de lire dans un regard étouffé, tout un semblant de joie
Impur crachat sur la Gaule corrompue
Je leur reproche ces sales rôles
C'est drôle comme l'ironie du sort nous frappe à la gueule, pourquoi je me sens si mal de tous ces salles combles ?
L’œil chargé de larmes, chemin noir jalonné d'écueils
Ma couille, paraît que le caillou ça paye
On ne défie pas la nuit et le jour, négro
On ne défie pas toutes ces charognes qui, à la cour, n'hésiteraient pas à t'exiler
Les yeux rivés dans le confins de sphères étoilées
J'abreuve l'univers de ma peine qui me dépouille de mon jeune âge
J'ai la colère d'un boxeur
Le cœur grand, gonflé d'orgueil, je m'exprime au bord des larmes
Alors Tyer, tu me charries, tu sais bien que la merde ne se lit pas sur la peau des maîtres
On néglige fréquemment de porter le deuil face au cortège funéraire
Un horizon funèbre et flou pour qui se prétend libre
Trop de corps étendus sur la pierre, mec, pour qui se prétend libre
Après tout, je ne vois rien de bon du bout de ma longue vue
Aujourd'hui, je rêve d'une mort douce que d'une longue vie
Tout m'est enviable dans cet environnement où tout m'est nocif
Où tout est possible, où ta vie ne tient qu'à un fil et se négocie
[Refrain : Mac Tyer & Mac Kregor]
L’œil sombre, la gorge nouée
Aucune bouée n'aurait pu empêcher le Titanic de couler
Oui oui, y'a que des naufragés au bord du rivage
Et chaque jour, je rêve que l'orage prenne fin dans ce déluge
L’œil sombre, la gorge nouée
Aucune bouée n'aurait pu empêcher le Titanic de couler
Oui oui, y'a que des naufragés au bord du rivage
Et chaque jour, je rêve que l'orage prenne fin dans ce déluge
[Couplet 2 : Mac Tyer & Mac Kregor]
Putain, il y a trop de merde pour que nos mères dorment
Y'a bien trop de rage dans les cœurs qui finissent en morts d'hommes
Mes remords donnent les raisons de ma colère
Si ma couleur est un boulet, négro, l'Hexagone est mal barré
Je traîne difficilement ce boulet accroché à mon pied
Je ne vois que des sales tronches et toujours pas d'rosiers dans la roche, mec !
Harassé par trop de périples obscurs
Le monde est si triste que j'y trouve mes racines que dans l'acier
On porte toujours ce même fardeau
Je ne ressens aucun réconfort auprès des miens, autour de moi, je n'ai vu que des ailes arrachées
La colombe est morte mec, les colons nous l'ont mis
Mille ans de répression nous condamnent à la mort
Dans cette holocauste négroïde que même l'océan n'a pu reculer
Je n'ai vu que des corps putrides dans cette putain de France où l'on t'extrade
La droite extrême est à détruire
Ça me déprime que l'Autriche ait un idéal si hardcore
Ils omirent d'insinuer que nous contribuâmes à la reconstitution
D'un patrimoine détruit dans la rage par leur institution
Ici rien n'est poésie
Fléau de l'Europe ghettoïsée, je chante l'amertume des Colisées
[Refrain : Mac Tyer & Mac Kregor]
L’œil sombre, la gorge nouée
Aucune bouée n'aurait pu empêcher le Titanic de couler
Oui oui, y'a que des naufragés au bord du rivage
Et chaque jour, je rêve que l'orage prenne fin dans ce déluge
L’œil sombre, la gorge nouée
Aucune bouée n'aurait pu empêcher le Titanic de couler
Oui oui, y'a que des naufragés au bord du rivage
Et chaque jour, je rêve que l'orage prenne fin dans ce déluge