Jacques Brel
Vraiment je ne pense qu’à lui
Vraiment, je ne pense qu'à lui
Vraiment je ne pense qu'à lui
J'y pense comme toute la famille
Vraiment je ne pense qu'à lui
Pour lui je tremble, pour lui je prie
Pour lui je veille et je vieillis
Et même quand je ne pense à rien
Je ne pense qu'à lui

Mais on dit qu'il chasse les sorcières
Et j'ai peur que ce ne soit vrai
Si mon promis l'apprenait
Ses promesses tomberaient à terre

Oh vraiment j'adore mon oncle
Mais si vraiment on l'attrapait
C'est avec joie que je l'enfermerais
Au plus profond des catacombes
Enfin je veux dire...
Enfin je veux dire...
Je vous jure que sur tous les saints Martyrs
Vraiment je ne pense qu'à lui
Vraiment je ne pense qu'à lui
Et même quand je ne pense à rien
Je ne pense qu'à lui
Vraiment je ne pense qu'à lui
Vraiment je ne pense qu'à lui
J'y pense comme toute la famille
Vraiment je ne pense qu'à lui
Pour lui je tremble, pour lui je prie
Pour lui je veille et je grossis
Et même quand je ne pense à rien
Je ne pense qu'à lui

Je comprends qu'il soit parti
Il vivait trop solitaire
Et sans femme à satisfaire
Les hommes deviennent folie

Je sais qu'il recherche l'amour
La femme qui l'enflammera
Dieu fasse qu'à son retour
Il ne s'en prenne pas à moi
Ah quel tourment
J'en mourirais
S'il s'en prenait à mon diamant!
Vraiment, je ne pense qu'à lui
Vraiment je ne pense qu'à lui
Et même quand je ne pense à rien
Je ne pense qu'à lui
Vraiment elles ne pensent qu'à lui
Vraiment elles ne pensent qu'à lui
Que c'est beau l'esprit de famille
Vraiment elles ne pensent qu'à lui
Je les envie, ce sont des saintes
Sans un murmure, sans une plainte
Même quand elles ne pensent qu'à elles
Elles ne pensent qu'à lui