Dooz Kawa
Histoire d’eau
Yeah
C'est juste une histoire d'eau qui s'aiguille sur le fil des cascades
Mais de fil en aiguille ôtez-lui les rêves où elle s'évade
Elle deviendra un précipice agressif sur chaque bord
Il n'existe pas pire que l'eau qui dort

Que l'eau qui dort

Fils de la nuit et des rêves, moi je cultivais les chimères
Comme un talent, les nymphes m'avaient pour élève qui persévère
Dans chaque vers en rêvant
Je lisais sur leurs lèvres couramment
Les signes du langage des cygnes de l'étang
C'est ma force sans alarme, moi je vis dans les eaux calmes
S'y mirant le narcissisme des étoiles
Elles parlent à mes iris, mettent la lumière dans mes oreilles
Filles du pancalisme, les chimères devinrent réelles
Uniques beautés du ciel dans un monde de fiel
Uniques sucrées du ciel sur la voie lactée de miel
Et puisqu'elles aiment les rêveries solitaires du ruisseau
Les constellations s'isolent et reflètent les songes dans les cours d'eau et marécages
Les reflets de la lune sur le miroir des rivages
Mais la pluie vint ternir avec ombre et nuages
Les mélodies d'la lyre sur les couleurs des images
On vit les cieux se couvrir, avec le temps des orages
Venir, les tristes sires matérialistes qui songent
A définir pour occire la liberté du songe
A l'avenir, le rêve devient étrange
Cassandre ne prédit plus dans l'eau, oublie tous les destins
Et au descendre du bateau Morphée est clandestin
C'est juste une histoire d'eau qui s'aiguille sur le fil du ruisseau
Mais de fil en aiguille ôtez-lui ses amours ruisselant
Se remplissant de colère, elle deviendra océan jusqu'au ras bord
Il n'existe pas pire que l'eau qui dort

Yo, fils de la nuit et des rêves, moi je cultivais l'amour comme un talent
Les nymphes m'avaient pour élève et les naïades pour amant
Car j'embrassais leurs lèvres couramment
Dessine avec des mots leurs mains au creux des lettres
Et leurs corps contre mon être m'intiment
Langage des abimes de l'océan
Je vis dans les eaux profondes se troublant
Les filles de l'érotisme comme Vénus dans le ciel
Unique beauté à celle que j'imagine dans ce monde de fiel
L'unique sucrée du ciel surplombe des mers salines et des déserts de sel
Et puisqu'elles n'aiment pas être seules comme Messaline
Les constellations s'alignent et reflètent mes mirages
Comme des gouttes de lumière sur le miroir des rivages
Mais la pluie vint ternir avec ombre et nuages
Les mélodies d'amour mirent des notes un peu plus sages
On vit venir avec le temps des orages
Les tristes sires moralistes qui savourent
Vont définir pour occire la liberté d'amour
A l'avenir, les cœurs deviennent étranges
Blessé dans son talent, Cupidon n'imite plus le Comanche
Plus de péchés mignons et d'Aphrodite qui s'allonge
C'est juste une histoire d'eau qui s'aiguille sur le fil des cascades
Mais de fil en aiguille ôtez-lui les rêves où elle s'évade
Elle deviendra un précipice agressif sur chaque bord
Il n'existe pas pire que l'eau qui dort

C'est juste une histoire d'eau [x6]

[C'est juste une histoire d'eau qui s'aiguille sur le fil du ruisseau
Mais de fil en aiguille ôtez-lui ses amours ruisselant
Se remplissant de colère, elle deviendra océan jusqu'au ras bord
Il n'existe pas pire que l'eau qui dort

C'est juste une histoire d'eau qui s'aiguille sur le fil des cascades
Mais de fil en aiguille ôtez-lui les rêves où elle s'évade
Elle deviendra un précipice agressif sur chaque bord
Il n'existe pas pire que l'eau qui dort] [x2]

Il n'existe pas pire que l'eau qui dort

Que l'eau qui dort

C'est juste une histoire d'eau

Pour tous mes gars
On a qu'le rêve et l'amour, il nous reste ça
Yo
Yo
Il nous reste ça
Et on le gard'ra