[Couplet 1 : Lucio Bukowski]
Les appétits d'amour ne sont plus qu'des ventres vides
L'oiseau bleu buvant son SMIC dans un bordel du centre-ville
Accompagne les doigts du temps sur cet orgue électronique
Mes noirs éblouissements, mes lueurs post-édéniques
Ils n'croient en rien : logique que leur déclin demeure croissant
J'habille mon miracle avec un futal taille trois ans
Depuis le premier souffle, sommes-nous tous exilés ?
Le poumon est bientôt vide face au siècle peu inspiré
Brûlure, elle, m'offre sa suture sous tutelle dépourvue d'air
Jette un œil au monde, personne n'te le rendra #Buñuel
D'une Duvel, j'ai tiré les réponses originelles
Elles n'apportent rien de très nouveau au bordel qu'j'imaginais
Curare sec, dessine un mouton sur la buée des vitres
Putain d'merde, réprime un juron dans la ruée des pitres
Tourne amer, destine mon houblon à une cuvée d'élites
Cool, my man, imprime ta chanson dans la nuée des mythes
Traîne pas, les eaux troublées des alentours ne t'aiment pas
Saigne tard, l'hémorragie est douce à qui ne crève pas
Sans lutter un minimum, le reste, c'est leur TVA
Sans lutter un minimum, le reste, c'est leur TVA
Clientèle dans des files d'attente, le marché n'est qu'un fils d'Adam
Lambeaux d'Hommes sur son fil à dent, la vie fatigue et subit la crampe
Dieu, riant, prend le pouls du nombre, nœud coulant des gens autour du cou du monde
Leur nouveau Graal, c'est le trou d'une blonde ; leur paix de merde a le goût d'une bombe
Ce songe étrange étanche attend l'orage et plonge dans le dernier wagon-
Bar empli, dans les bas amplis, un fou videra le dernier lagon
Juste à l'heure pour le thé oolong, j'élabore mes ratés sous l'ombre
D'un saule-pleureur sans lame de fond, seul joueur dans l'art de rompre
[Refrain : Lucio Bukowski]
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie
[Couplet 2 : Lucio Bukowski]
J'me marre au fond du bar, comme un poivrot voyant les chiffres
De son ticket d'Loto tomber dans l'ordre, pendant qu'la lutte sombrait dans l'homme
Sans magie mais les poches pleines, de la fausse monnaie, du progrès
Sans magie mais les poches pleines, de la fausse monnaie, du progrès
L'air rieur, contemple la dilution de vos quarts d'heure de gloire
Dans l'absinthe bon marché que l'illusion sert au comptoir
Avec cet air candide de jeune putain au sexe étroit
Qui ne rechignera pas pour un pourboire et un extra
Le succès, c'est leur fer de lance ; moi, j't'explique comment faire de l'or
Leur vie de rêve se glisse au calme du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
Le succès, c'est leur fer de lance ; moi, j't'explique comment faire de l'or
Leur vie de rêve se glisse au calme du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
[Pont : Lucio Bukowski]
Du château d'sable aux chattes hauts d'gamme, du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
Du château d'sable aux chattes hauts d'gamme, du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
Du château d'sable aux chattes hauts d'gamme, du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
Du château d'sable aux chattes hauts d'gamme, du château d'sable aux chattes hauts d'gamme
[Refrain : Lucio Bukowski]
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie
Grand avec rien, je trace ma ligne ; vingt-deux outils, comme en Tasmanie
Mes royalties sont ma prime de risque ; ton équateur, c'est ma ligne de vie