Vous comprenez rien à rien, vous êtes la chienlit de ce pays
L’horreur de l’Homme s’est incarnée en vous, Lettre apolitique
Depuis une moitié de siècle, vous nous mentez, manigancez, assassinez
Vous êtes la honte de mon pays, la honte à la solde des plus puissants
À la solde de nos réels dirigeants, les maîtres des actions et du pognon
Vous avez laissé pour contre tous vos enfants, de nos quartiers populaires ou de nos classes moyennes
Vous nous avez roulés dans la suie, vous avez piétiné votre propre drapeau comme on marche sur des fleurs
Vous êtes devenu les marionnettes d’une Real-TV politique qui ne fait que baver puis gaver la population
De ce théâtre pathétique mis en scène par la dictature médiatique
Vous avez laissé le pouvoir du peuple aux mains de ces marionnettistes qui vous font tourner la tête où le vent souffle
Vous entretenez le racisme des classes, le racisme des races
Vous avez rendu gratuite notre culture pour vendre des putains de téléphones
Vous avez laissé la culture devenir la pute de fournisseurs d’accès
Vous avez rendu l’art, produit dérivé pour vendre des couches-culottes
Vous avez laissé faire le viol de nos cultures, des arts ou des tomates
Tout ça n’est bon qu’à enrichir l’intermédiaire et puis votre grand maître l’actionnaire
Vous envoyez des matraques pour lutter contre des manifs d’ouvriers
Vous écrivez en anglais sur la Tour Eiffel et vous parlez d’identité
Vous ne savez plus ni écrire, ni parler la langue de votre pays
Vous bafouez l’origine de la France, vous amputez son orthographe
Vous ne votez aucune loi en phase avec les modernes que vous nous vendez
Vous laissez l’impunité de Start-up devenir notre maître
La société vire à la dictature des violences et vous ne votez rien que l’immobilisme toujours plus paralysant de notre société
Vous n’êtes devenus qu’un trésorier qui rackette son peuple
Vous êtes justes descendants d’émissions de télé pour atrophiés du cerveau
Vous n’êtes plus qu’un compte Twitter, pour vous un présentateur télé vaut plus qu’un éducateur
Un tweet est plus important qu’une lettre d’un ancien combattant
Vous êtes la corruption incarnée qui prêche l’impôt pour payer vos femmes et vos enfants
À ta santé Fillon, à ta santé Macron, à ta santé tous les autres
Le sentiment patriote pour vous, c’est d’apprendre à trahir son pays
Vous êtes la maladie qui fait racker le médicament, vous êtes la moisissure sur l’arbre démocratie
Vous êtes l’infiniment nocif et pathologie chronique
Vous êtes pourquoi des peuples par milliers sont sous des tentes et meurent de froid chaque hiver
Vous n’avez que le mot démocratie à la bouche quand vous n’incarnez que le crachat sur son étendard
Vous êtes médiocratie, vous êtes pornocratie, vous êtes les pions de ceux qui parient sur les têtes de vos pays voisins, de vos pays-frères
Vous êtes tristes esclaves de vos pourritures amitiés financières, vous êtes les comptes en Suisse, vous êtes les comptes au Panama
Vous parlez de combat quand vous ne savez que fuir, vous parlez de victoire quand vous puez la défaite
Vous parlez d’union quand vous n’êtes qu’ambition individuelle
Vous êtes la fin des idéaux, vous êtes la cause des montées des fascismes, vous êtes la cause des peuples suicides : agriculteurs, profs, chômeurs
Vous n’êtes plus rien que les porte-valises des maîtres de la Bourse, vous êtes drapeau des tartuffières, vous êtes faiseurs des ouvrières qui bientôt prendront feu
Vous aurez sur les mains, le sang de la mort de la démocratie
Que continue le fascisme, anonyme de la grande toile boursière
Que continue la fange satellitaire, que continuent les flux d’argent
Que continuent les guerres, que continue l’enfant sous les bombardements
Que continue la mort de la classe populaire
Bien tristes politiques, marionnettes aux pantalons baissés
Le financier finance les médias, les médias font élire le politique et le politique encule son peuple