Un silence et puis sans excuse
Le jukebox se met a ronfler
Un vieux tube pendant que tu abuses
D'un jus dangereusement serré
Là contre ton corps
Je me sens presque mort
Je peine presque à finir mon whisky collé à Maya
Et si je fume, c'est pour tes beaux yeux irrités
Et si je hurle, c'est pour que tu viennes me chercher
Car c'est là contre ton corps
Que je me sens le plus mort
Mais on ne vit qu'une fois alors, tue-moi
Sans esclandre et puis sans excuse
Elle m'a bandé les yeux fermés
Il n'y a plus rien qui ne m'amuse
Que ma muse et la retrouver
Et je comprends alors
Avalant mes remords
Que tu ne seras plus qu'un parfum
Qu'une voix, qu'une trace, hélas
Et si je m'use, c'est pour que tu viennes me chercher
Et si j'abuse, peine perdue pour te faire craquer
C'est que c'est là contre ton corps
Que je me sens le plus mort
Mais on ne vit qu'une fois alors, tue-moi
Devant ton portail, je ne saurais me reprendre
Oh si tu avais su, si tu avais pu comprendre
Les regards m'assaillent
Je ne veux plus jamais les croiser, croiser
Viens-là ton chandail ne tiendra pas une seconde
Oh, tu sais, je sais bien des kilomètres d'hommes à la ronde
Pour te tenir par la taille, je ne te laisserai pas les trouver
Les bander et jouer
Et si je fume, c'est pour tes beaux yeux irrités
Et si je hurle, c'est pour que tu viennes me chercher
Et si je hurle !