Bruno Coulais
La Qibla
(1er couplet)
Je reviens de là où le soleil se couche sur les mosaïques là
A pique j’réplique la réplique authentique mon poétique de là
De l’ombre où née la lumières sous le choc des vents
De l’orient du couchant héroïque sous le croissant mektoub alik
Par celui qui dépasse les mesures et ne se laisse mesurer
Le temps archaïque, dirigé
Par une arabesque dessinée dans tous les sens et avance
En cadence comme la rose des sables désertiques, diriger
Et laisse derrière elle un tableau chaotique antique, mystique
Par sa légende dirigée
Ou seuls les nomades experts expérimentés, espère vivre
Survivre sur les toits du Sahara tout guider
Au faite qui nous sommes sans trônes ni couronne
Nous sommes que l’homme fait d’eau et de boue l’être fière
De pierre de poussière on retourne à la poussière tout guider
Où jaillit le Nil le rive le kif de griffe du chiffre zéro
Créé par mes ancêtre Baraquette tout guider
Nos phrases se nourrissent de lettre maître de l’alphabet
Qui me coule que de plume sur lettre sur les tablettes
D’Allah aux paroles du prophète orienter
La croyance pense à un sens sous l’offense transperce
Les pensées au coeur noir
Pour l’amour de la pierre noire la clé spirituelle la Qibla
M’oriente vers la Kaaba, orienter
(Refrain)
A l’horizon sous les galops des destriers dirigés vers la Qibla
Chevaucher de la main droite
Mon étendard sous les tambours flotte
Quand la rose des vents sur mes
Violons jouent des notes salées pour mon courage

(2ème couplet)
Même Alexandre le grand intrépide est petit devant mon combat
Alors je lève mon glaive pour la gloire, pour la rage, pour l’espoir
Pour tourner une page de l’histoire
Comme le fut Aïssa autrefois j’ai la foi de hamza pour le Coran
Loin de Sheitan, l’eïn, trime sous la guillotine
La faux, fourche du fou sur mon flow
Si je joue la quinzième carte du tarot loin d’être taureau
J’suis verseau dans mes verset où l’oppresseur a versé
Le sang des messagers par coeur
Non pas par erreur par peur d’une terreur
D’enterrer le socle sous le choc ou le roque du peuple fut taillé
Forger, émerger dans la vallée des larmes infâme dans les flammes
Par l’homme à deux cornes armées
Qui veut nous amener, amène mon âme est comme la dune
Formé de la même graine j’imprègne engraine les miens
Jusqu’au Yémen et règne dans le monde du silence
Descendant d’une dynastie Ottoman fortement opprimant
Oppressant du talisman où certains salivent salve le salut du salvateur
Y’a rien de Don Quichotte dans mes textes
(Refrain)
A l’horizon sous les galops des destriers dirigés vers la Qibla
Chevaucher de la main droite
Mon étendard sous les tambours flotte
Quand la rose des vents sur mes
Violons jouent des notes salées pour mon courage