Véronique Sanson
Longue distance
On était longue distance
Depuis bien des années
Fatal, simplement fatal
Vital
Et j’ai payé les flammes
Qui nous ont séparés
Cavale, toujours en cavale
Très mal

Et je t’aime
Oh je t’aime
Je t’aime tout doucement
Ça te pousse
Aux amours éphémères
Même si ta mère
Rôde un peu partout

Tous les gens qui vont sans fin
Jusqu’à trouver une main
Comme l’amour
Qui nous vient enfin
Comme une miette de pain
Petit trésor entre nos mains
Parfums de pins, lointains

Mais dans l’indifférence
On n’avait pas une chance
Tais-toi, aime moi
Pour moi
Comme des montres en avance
Et toujours longue distance
Trop tard, pour les réparer
Bonne chance
Et je t’aime
Oh je t’aime
Je t’aime douloureusement
Ça me pousse
Aux amours éphémères
Même si mes fers
Me brûlent un peu partout

Tous les gens qui vont sans fin
Jusqu’à trouver une main
Qui fait battre
Qui fait trembler mes claviers devant nos peurs
Pour les gens qui sont loin
Pas à portée de main
À cheval sur un fleuve vivant
Qui est bien plus long qu’avant
Dans mon cœur et dans mon sang