Véronique Sanson
Les cloches de Carmel
Quelquefois quand vient le jour
Tu vois la décadence
Qui nous entoure

Tes amis sont monotones
Tu voudrais voir quelqu’un
Qui enfin t’étonne

Tu te souviens des années
De pauvreté
Où tu chantais dans les cours

Et tu finis par penser
Tous les jours
Que tu vois mal où est l’amour

Tu as une idée vague
Que ta vie passe
Et soudain tu t’aperçois

Qu’on te vole ta vie
Qu’on te vole ta vie
Qu’on te vole ta vie

Tu joues deux ou trois arpèges
Tu vois l’image d’une fille de rêve
Devant tes yeux
Un éclair dans ses prunelles
Et c’est peut-être celle
Qui va te rendre heureux

Tu te rappelles cet hiver
Les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson

Tu voulais voir avec elle
Les cloches de Carmel
Qui ne sonnent qu’à l’unisson

Tu as le bruit des abeilles
Dans tes oreilles
Et soudain tu t’aperçois que

Que tu aimes ta vie
Que tu aimes ta vie
Toute ta vie

Tu te rappelles cet hiver
Les cloches de Carmel
Qui te donnaient le frisson

Tu voudrais voir avec elle
Les cloches de Carmel
Qui ne sonnent qu’à l’unisson
Tu auras l’idée vague
Que ta vie passe
Et puis tu fermeras les yeux

En aimant la vie
En aimant la vie
En aimant la vie

En aimant la vie
Tellement tellement
En aimant la vie (x2)

En aimant la vie
Tellement tellement