Plume Latraverse
Les coucoudris
Quand tes joues tremblent, ton courage faiblit
Tu sais pu si ton ombre te suit
Quand t'es inquiet, qu’ton chien a peur
Quand y fait frette en pleine chaleurs
Si tu sens frôler la folie des coucoudris

Quand t'as l'feeling qu’des yeux t'épient
Tu sens une présence qui t'envahit
Que la noirceur devient moins noire
Y-a comme un vide dans ta mémoire
Tu es l'hote tout-à-fait choisi des coucoudris

Quand les airances qui flottent la nuit
Se crystalisent dans ton esprit
Quand ta vision se fait plus nette
Quand l'illusion devient parfaite
Tu es dès lors à la mercie des coucoudris

Quand l'atmosphères, de spasmes, se remplie
Et tes barrières sont allourdies
Ta nature est toute pénétrée
Les sépultures viennent te hanter
Il n't'reste plus aucun répit, les coucoudris

Quand les andouilles gargouilles de p’tits cris
Dans l’fluide de tes insomnies
Que les couleuvres de ta psychés
Mettent toute en œuvre pour t'étouffer
Tu n’es qu'un cadavre en sursis
(Les coucoudris vont te manger)