Julien Clerc
Gare à la casse
Par temps d’orage
Sur les guitares
Et quand font rage
Les millibars
Quand la musique me prend la tête
Le monde peut cracher sa tempête
Moi, je m’en fous
En cas de rafales
Mon coeur chavire
Y a plus d’escale
Les pianos virent
Quand cette rythmique me prend la tête
Je m’en vais braver la tempête
Oui, je m’en fous
J’entends tout un concert baroque
Et tout le reste je m’en moque
Quand la musique me prend dans ses bras
Je deviens fou
Mais je m’en fous
Mais quand le tonnerre
Fausse ma boussole
Ça tend les nerfs
De ma corde de sol
Quelquefois je voudrais que ça s’arrête
Quand ça me cogne à coups de trompette
Mais je t’en fous
Un cargo de notes, tout un stock
J’ai le coeur gros, l’âme en loques
Je ne reconnais plus le haut du bas
Ça je m’en fous
Mais ça me rend fou
Gare à la casse
Ça cogne, ça craque
Ça bing, ça claque
Ça bat, ça tape
Ça tangue, ça frappe
Ça roule, ça choque
Ça boule, ça piaffe
King Kong, pif paf
Aïe, aïe, ah
Aïe, aïe, ah
Je perds conscience
Mets la sourdine
Je voudrais le silence
Les mandolines
Mon pauvre coeur, ma pauvre tête
Adieu le klaxon des trompettes
Qui me rend fou
Mais quand je me calme pour jeter l’ancre
Quand c’est fini, ça me manque
Toute cette musique qui me prend dans ses bras
Je me sens seul sans ce concert baroque
Et tout le reste je m’en moque
Quand la musique me prend dans ses bras
Moi, je m’en fous
Je me fous de tout
Je me fous de tout
Gare à la casse
King Kong, pif paf
Aïe, aïe, ah
Ça cogne, ça craque
Ça bing, ça claque
Aïe, aïe, ah
Ça bat, ça tape
Ça tangue, ça frappe
Aïe, aïe, ah
Ça roule, ça choque
Ça boule, ça piaffe
Aïe, aïe, ah
King Kong, pif paf
Aïe, aïe, ah
King Kong, pif paf
Aïe, aïe, ah