Nolwenn Leroy
So Far Away From L.A
Quelques lueurs d’aéroport
L’étrange fille aux cheveux d’or
Dans ma mémoire, traîne encore
C’est l’hiver à San Francisco
Mais il ne tombe jamais d’eau
Aux confins du Colorado
Et le Golden Gate s’endort
Sur Alcatraz où traîne encore
Des sanglots couleur de prison
Monsieur Caryl Chessman est mort
Mais le doute subsiste encore
Avait-il raison ou bien tort?
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco
I’m no one but a shadow
But a shadow...
A shadow
Le Queen Mary est un hôtel
Au large de Beverley Hills
Et les collines se souviennent
Des fastes de la dynastie
Qui, de Garbo jusqu’à Bogie
Faisait résonner ses folies
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco
I’m no one but a shadow
But a shadow...
A shadow
Pauvre Madame Polanski :
D’un seul coup on t’a pris deux vies
Mais qui donc s’en souvient ici?
C’est l’hiver à San Francisco
Je ne trouverai le repos
Qu’aux confins du Colorado
So far away from L.A.,
So far ago from Frisco
I’m no one but a shadow
But a shadow...
A shadow