Christophe
Le Dernier des Bevilacqua
Je suis né là-bas, je suis né là-bas
Là-bas sous le ciel, sous le ciel de Roma
J'ai grandi en bas, j'ai grandi en bas
En bas dans la rue, je chantais déjà

Mais dans les faubourgs de Rome
À quinze ans, il faut être un homme

Il n'y avait plus de place chez moi
Pour le dernier des Bevilacqua
Il n'y avait plus de place pour moi
Pour le dernier des Bevilacqua

J'ai pris ma Vespa, j'ai pris ma Vespa
Je suis allé droit, tout droit devant moi
On ne mangeait pas, on ne mangeait pas
Tous les jours du mois, ma guitare et moi

Alors, pour dîner parfois
Je pariais sur n'importe quoi

Tout se jouait sur une paire de rois
Pour le dernier des Bevilacqua
Tout se jouait sur une paire de rois
Pour le dernier des Bevilacqua
Dans mon complet droit, dans mon complet droit
Je marchais comme ceux, ceux de la mafia
J'avais une belle voix, j'avais une belle voix
Lors de mon premier, mon premier contrat

Mais les soirées de gala
Sont un peu tragiques quelquefois

Revendant mes chaussures, ma villa
Pour quelques revers au Baccara
La vie passait beaucoup mieux comme ça
Pour le dernier des Bevilacqua

J'ai bientôt trente ans, j'ai bientôt trente ans
Je fais maintenant la musique que j'aime
J'ai bientôt trente ans, j'ai bientôt trente ans
Et je resterai, resterai le même

Long est le chemin qui mène
Jusqu'à l'ironie suprême

Conduisant ma voiture qui sera
Coupée façon Pininfarina
Je reviendrai peut-être chez moi
Chez les derniers des Bevilacqua
Conduisant ma voiture qui sera
Coupée façon Pininfarina
Je reviendrai peut-être chez moi
Chez les derniers des Bevilacqua
Dans le quartier on chuchotera
C'est le dernier des Bevilacqua

Toute l'Italie ne se souvient pas
Des enfants du faubourg d'autrefois
Il ne restera bientôt que moi
Que le dernier des Bevilacqua

Toute l'Italie ne se souvient pas
Des enfants du faubourg d'autrefois
Il ne restera bientôt que moi
Que le dernier des Bevilacqua

Un estate senza te
Non è possibile per me
Le scriverò del cuore mio
L'amore diventerà blu
Il silenzio immobile
Il silenzio
Il silenzio