Offenbach
La voix que j’ai
Cette voix brisée par l'alcool
La cigarette et les nuits folles
Cette voix fêlée de fumée
Toute angoissée presque étranglée
Cette voix pleine de blessures
De peine d'amour et d'aventures
Cette voix remplie d'amertume
De complaintes et d'infortunes
Cette voix que j'ai
Cette voix je vous la donne
C'est tout ce que j'ai
Cette voix qui crie au mois de mai
Qu'on ne sais plus comment aimer
Cette voix de bête blessée
Qui n'en finit plus de pleurer
Cette voix rouge comme une forge
Qui de ses flammes br�'le ma gorge
Cette voix d'animal sauvage
Qui voudrait fuir loin de sa cage
Cette voix que j'ai
Cette voix je vous la donne
C'est tout ce que j'ai
Cette voix usée par l'inquiétude
Et par la trop longue solitude
Cette voix marquée par la colère
Et les blasphèmes de la misère
Cette voix qui se meurt de soif
À bout de justice et de joie
Cette voix comme une espérance
Entre le nord et la souffrance
Cette voix que j'ai
Cette voix je vous la donne
C'est tout ce que j'ai
C'est tout ce que j'ai