Yves Jamait
La radio qui chante
Elle regarde son réveil
Lui a perdu le sommeil
Elle a son boulot
Lui pas trop

Elle sort doucement du lit
Quand lui s'accroche à sa nuit
Exhalant de sueur
Elle de fleurs

Elle
La radio qui chante
La joie qui l'évente
Malgré tout les bleus
Lui
Le visage mort
D'artifice encore
De gamins trop vieux

Elle s'en va courir dehors
Lui surpris respire encore
Elle a pleins poumons
Lui goudron

Elle prend sa vie à pleines mains
Lui la remet à demain
Jamais de projet
Elle en fait
Elle
La radio qui chante
La joie qui l'évente
Malgré tout les bleus
Lui
Le visage mort
D'artifice encore
De gamins trop vieux

Elle pense que la vie est belle
Lui l'a trouve trop réelle
Bien trop prosaïque
Trop cynique

S'il prend bien trop ses distances
Elle vit les autres comme chance
Lui comme un fardeau
Elle cadeau

Elle
La radio qui chante
La joie qui l'évente
Malgré tout les bleus
Lui
Le visage mort
D'artifice encore
De gamins trop vieux
Elle pense que la vie est belle
Belle belle
Lui pas trop

Elle pense que la vie est belle
Elle belle belle
Lui pas trop

Elle rentrera seule chez elle
Lui dans sa vie qui chancelle
Peu de chance
Pour qu'une histoire commence

Elle continuera donc seule
Lui fera toujours la gueule
Ces deux là
Ne se croiseront pas

Faut quand même un minimum pour
Construire une histoire d'amour
Ça s'passera pas
Comme au cinéma

Faut quand même un minimum pour
Faire vivre une histoire d'amour
Et entre ces deux là
Y'en aura pas
Parce que...
Elle
La radio qui chante
La joie qui l'évente
Malgré tout les bleus
Lui
Le visage mort
D'artifice encore
De gamins trop vieux