Riccardo Cocciante
Je t’oublierai, je t’oublierai
Que mes draps se souviennent
De nos matins livides
Que le sang de mes veines
Se fige ou bien se vide
Que mes doigts ne retiennent
Que l'odeur de ta peau
Que mon corps t'appartienne
Bien au-delà des mots
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi
Se souvienne de toi
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que mes pieds se souviennent
Du sable où tu marchais
Que ta voix me revienne
Dans un supermarché
Que la télévision
Me renvoie ton regard
Qu'on appelle ton prénom
Dans un aérogare
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi
Se souvienne de toi
Je t'oublierai, je t'oublierai
La lune et le soleil
Se souviendraient de toi
Comment veux-tu que moi
Tout à coup je t'oublie
Si dans mon sommeil
Je te touche, je te vois
Je ne reconnais pas
Le jour d'avec la nuit
Que les néons des villes
Te donnent rendez-vous
Dans des bars où les filles
Sont pareilles partout
Et que les grands murs blancs
De mon appartement
Se referment sur moi
Comme un Cinérama
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi
Se souvienne de toi
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi
Se souvienne de toi
Je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai, je t'oublierai
Je t'oublierai, je t'oublierai
Que tout autour de moi
Se souvienne de toi
Je t'oublierai, je t'oublierai