Nouvelle Vague
Marcia Baila (feat. Adrienne Pauly)
Marcia, elle danse sur du satin, de la rayonne
Du polystyrène expansé à ses pieds
Marcia danse avec des jambes aiguisées comme des coup'rets
Deux flèches qui donnent des idées, des sensations
Marcia, elle est maigre, belle en scène, belle comme à la ville
La voir danser me transforme en excitée
Moretto, comme ta bouche est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi, tu aimes tell'ment la vie
Quel est donc ce froid que l'on sent en toi ?
Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort qui t'a consumée, Marcia
C'est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maint'nant, tu es en cendres, en cendres
La mort, c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui es la vie même, Marcia
Et même à toi qui es forte comme une fusée
C'est la mort qui t'a emmenée
Marcia danse un peu chinois, la chaleur dans les mouvements d'épaules
À plat comme un hiéroglyphe inca de l'opéra
Avec la tête, elle danse aussi très bien
Et son visage danse avec tout le reste
Elle a cherché une nouvelle façon et l'a inventée
C'est elle, la saut'relle, la sirène en mal d'amour
Le danseur dans la flanelle ou le carton
Moretto, comme ta bouche est immense quand tu souris
Et quand tu ris, je ris aussi, tu aimes tell'ment la vie
Quel est donc ce froid que l'on sent en toi ?
Mais c'est la mort qui t'a assassinée, Marcia
C'est la mort qui t'a consumée, Marcia
C'est le cancer que tu as pris sous ton bras
Maint'nant, tu es en cendres, en cendres
La mort, c'est comme une chose impossible
Et même à toi qui es la vie même, Marcia
Et même à toi qui es forte comme une fusée
C'est la mort qui t'a emmenée