[Piloophaz]
Ma rue, faut qu'on le reconnaisse, c'est beaufs et bourges de droite
Qui pour le plaisir, se payent des fonds de commerce. La gauche caviar les pompe, se cloître
Derrière ses haies bien taillées, ses piscines et ses 4x4
Costard au taf, week-end bondage, tenue en laisse à 4 pattes
Ici y'a pas de tess, une poignée de lascars tranquilles
Des pegs tunent leur caisse et se croient tous au nascar en ville
Mais restent peu de temps en vie. On soigne leur perte à l'aspégic
Ou par chance, père et mère assument un fils tétraplégique
Mange ton platane et gicle, tue tes acolytes
Mais j'balaye devant ma porte, beaucoup de mes potes finiront alcooliques
Rien de comique, les milices nazies s'entraînent sur les hauteurs
Les vieux transpirent la gentillesse mais ils n'en ont pas l'odeur
Et moi je suis là, rôdeur, aux dents limées, parodiant quand le temps s'y met
La bête qui a peur, car l'herbe est noire, je veux transhumer
En résumé, j'assume ça, vivant dans la science-fiction
J'aime ce cul-de-sac, fait d'étreintes et d'autant de frictions