Toi que la nuit constellée enfante en s'éteignant
Toi dont la nuit endort les feux à ton coucher
Soleil, Soleil, je t'en supplie, révèle-moi
Où séjourne le fils d' Alcmène
Astre resplendissant de lumière !
Dis-le-nous, Œil sans égal en acuité
Déjanire
Le cœur en mal d'amour
Oiseau désolé
Ne trouve plus le sommeil
Elle se consume
(Le coryphée)
De tes plaintes il e faut ainsi te blâmer
Quand bien même je les respecte
Non, je le dis en aucun cas tu ne dois
Laisser s'éteindre le doux espoir en toi
Car le Cronide, qui régit toutes choses
Aux mortels n'a jamais accordé
De vie exempte de souffrances
Peines et joies pour tous tournent sans fin
Comme fait l'Ourse autour du pole
Nuit étoilée, malheurs, richesses
Rien qui soit durable pour les humaines
Tout brusquement s'en va
Qui à quelque autre échoit
Qui le perd à son tour
Qui le perd à son tour
(Le coryphée)
Ces paroles, reine, sont là
Pour te rappeler de toujours espérer
Car a-t-on jamais vu Zeus
Délaisser ses enfants?