Françoise Hardy
Au fil des nuits et des journées
Les gens et les endroits défilent et comme toi, se laissent aller
A vieillir plus ou moins dociles, au fil des nuits et des journées
De ces journées où tu t'ennuies où tu te sens découragé
Nuits sans désirs, jours sans envies où rien ne peut plus arriver
Faudrait-il te prendre la main? Faudrait-il que vienne quelqu'un?
Quelqu'un qui te fasse regarder, ce que tu ne sais plus que voir
Quelqu'un qui te que fasse écouter ce que tu ne sais plus qu'entendre
Mais personne ne veut arriver et tu vieillis sans rien attendre
Au fil des nuits et des journées que tu n'essaies plus de comprendre