[Couplet]
Et j’fais des bêtises, parce que y a pas grand-chose à faire de mieux
Ouais j’ai les bonnes cartes, moi j’passe la main pour ne pas faire d’envieux
Tous ces gens parlent mal, prétendent de paraître pieux
Mais putain d’sa mère, quand est-ce que s’arrête le jeu ?
Hein, là ça y’est j’en ai marre
Tous ces gens débarquent et voudraient instaurer de grands débats
Comment ? Que d’la haine ordinaire
Pour ces yenclars qui s’encrassent, j’n’ai qu’de vrais sortilèges
Et j’fais mes singeries, toute la journée
La terre discute avec oim avant d’se mettre à tourner
C’est la weed, un coup d’tête puis elle te met des coups d’stress
Laisse, ouais ouais, c’est pour pas qu’les loups m’blessent
Et j’suis cet hirsute local, jamais dans les plavons
Pas l’temps pour rider ton tissu social
Quoi, toi, tu jures sur la croix d’bois
Tu l’crois toi, il jure sur la croix d’bois
Moi, j’rappe en soum dans mon ashram
A croire qu’ma destinée est enfouie sous un tas d’sappe
Hein, J’arrive j’suis dé-blin comme un bulldozer
Quoi ? Mais qui a dit qu’on avait plus d’oseille ?
Peut-être moi, j’vis ma vie j’fais que des trucs obscènes
Laisse-moi, dans cette villa où la rue t’observe
J’me sens léger ouais c’est l’ivresse de la plume
Libère de la buée, 7-5 en direct de la lune, hein
J’hiberne c’est la dure loi, car l’hiver sera rude, quoi
Ça pue l’gros teh, direct je l’allume moi
De pures grosses merdes, se disent frais j’te l’assure
Cette vie m’stresse toujours, père, avec la vitesse de la crue
La tristesse de ma zup, ici que des trucs trop laids
Tellement vilain que même le 17 se la bute