[Paroles de "Interlude 3"]
[Monologue]
Sorti du désert après avoir lutté contre son épée afin de ne pas verser l'sang, le gamin arrive au terme d'un second voyage à l'issu duquel il paraissait nécessaire de se reposer et d'installer un bivouac pour la prochaine nuit. Non pas que les vents ne pouvaient pas le faire monter en haut d'un arbre afin qu'il passe la nuit à l'abri des choses hostiles de l'obscurité mais aujourd'hui plus que jamais, le gamin ressentait la nécessité de sentir la terme ferme. Cet endroit qui jadis était une plaine verdoyante comme ce monde en connaissait des centaines, après avoir servi de champ d'bataille à la première grande guerre n'était désormais plus qu'un vaste cimetière. Un entremêlement d'os et de ferraille dans lequel le gamin n'aurait pas de mal à trouver un abri lui permettant d'atteindre l'aube d'un jour meilleur. C'est à l'intérieur d'un transport de troupes robotiques qu'il élût domicile après avoir réussi, avec quelques débris d'engins de siège retrouvés sur le lieu, à allumer un feu qui lui offrait chaleur et réconfort pour la nuit. C'est à la tombée du jour que les quelques flammes qui entretenaient le peu de lumière qui permettait au gamin de distinguer les environs, laissèrent apparaître deux spectres bleuâtres face à l'enfant dans la noirceur de cette nuit sans teint