Michel Sardou
Tout s’oublie
Les nuits de Barcelone
Et les violons de l'âme
Le goût du vent d'automne
La première de mes larmes
Tout s'oublie
Des oiseaux bariolés
Dans le ciel de Pologne
Les cahiers d'écoliers
Et l'amour que l'on donne
Tout s'oublie
Les maisons où l'on vit
Les amis de passage
Le chagrin et l'ennui
Les merveilleux nuages
Tout s'oublie
La passion, la colère
Les je t'aime, les adieux
Les jours d'anniversaire
Le désir dans nos yeux
Tout s'oublie
Le plus mort de mes morts
Est l'enfant que j'étais
Et demain est encore un jour à l'imparfait
Tout s'oublie
Les jours de solitude
Les fous-rires, les angoisses
Ces chemins dans le Sud
Où j'ai laissé mes traces
Tout s'oublie
Les victoires, les défaites
Les plaisirs et la peur
La chanson du poète
Et les frissons du cœur
Tout s'oublie
Le plus mort de mes morts
Est l'enfant que j'étais
Et demain est encore un jour à l'imparfait
Tout s'oublie
Les photos de voyages
Les avions, les bateaux
Les hôtels de passage
Que je trouvais si beaux
Tout s'oublie
La musique d'un été
Les instants immortels
Les serments d'amitié
Comme la femme la plus belle
Tout s'oublie
Le plus mort de mes morts
Est l'enfant que j'étais
Et demain est encore un jour à l'imparfait
Tout s'oublie
Tout s'oublie...