Michel Sardou
L’Oiseau-Tonnerre
Il est venu un homme de fer
Comme on n'en avait jamais vu
Nous l'avons trait comme un frre
On ne craint pas les inconnus
On l'a chauff lav nourri
Mais ses pieds toutes nos richesses
Et nous avons pris son mpris
Pour un signe de sagesse
Nos enfants nageaient nus
Dans les bras de la rivire
Ils ont bien ri quand ils ont su
Que l'homme voulait prendre nos terres
Qui est propritaire
D'un rayon de lune
Des reflets du soir sur la dune
A qui appartient l'air
Qui sculpte l'cume
Et jusqu'o voit l'oeil de l'oiseau-tonnerre
Ils ont sem le sang, le feu
Et le malheur jusqu'aux nuages
En brandissant leurs pauvres dieux
Qu'ils agitaient sur des images
Dans la laideur de leurs prisons
Nos femmes sont des paysages
Qui nous font garder la raison
Ici o tout n'est que mirage
Nos enfants ne jouent plus
Dans les bras de la rivire
Mais leur esprit plane au-dessus
Sur les ailes de l'oiseau-tonnerre
Qui est propritaire
D'un rayon de lune
Des reflets du soir sur la dune
A qui appartient l'air
Qui sculpte l'cume
Et jusqu'o voit l'oeil de l'oiseau-tonnerre
Qui est propritaire
D'un rayon de lune
Des reflets du soir sur la dune
A qui appartient l'air
Qui sculpte l'cume
Et o va le vol de l'oiseau-tonnerre
Qui est propritaire
D'un rayon de lune
Des reflets du soir sur la dune
A qui appartient l'air
Qui sculpte l'cume
Et o va le vol de l'oiseau-tonnerre